Commeon peut le constater, le bouc émissaire a un lien étroit avec nos émotions les plus enfouies, dont l’expression de la frustration, la manque de contrôle, la peur de l’imprévu et la gestion de la colère. Et la projection
Lebouc émissaire. Le Bouc-émissaire est la victime innocente que la communauté croit vraiment coupable. Sacrifiée, elle redonnera la paix et se révélera souvent comme le dieu de la religion sacrée. Enfin Schwager défend la théorie contre certaines objections. Freud à qui la sexualité dissimule la nature du désir.
L'opticien ne doit plus être un bouc émissaire" vendredi, 16 août 2013 C'est le Un point de vue qui se veut une nouvelle fois offensif. D'emblée le directeur général de Krys Group estime que l'adoption au Sénat, fin juillet, de la loi Le Roux sur les réseaux de soins "constitue un point d'orgue dans l'acharnement d'une partie de la majorité gouvernementale et
Legrand retour de la violence archaïque ou comment la désignation d’un bouc émissaire permet de fonder une stratégie politique globale. Publié le 08/01/2022 par Franck Juguet « Citoyens, Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant
Etil est bien évident que si la victime est le fondement caché de la mythologie, le mouvement éthique de la Bible vers la victime a aussi un sens d’interprétation extraordinaire, que nous ne reconnaissons pas. Parce que s’il y a un principe fondamental dans la pensée moderne, qui est peut-être le plus odieux, et qui au fond nous suit
Lebouc émissaire est, notamment, un phénomène de substitution: pour ne ne pas à avoir à être confronté à des questions qui fâchent vraiment, qui seraient susceptibles de déstabiliser
. Je ne sais rien de votre mariage, mais il y a une chose dont je suis sûr votre relation se déroule dans un monde brisé et vous ne pouvez échapper à l’impact que cela a sur vous, sur votre conjoint et sur votre vie ensemble. Peut-être s’agit-il de la frustration de vivre avec les petits tracas de la vie quotidienne. Ou peut-être êtes-vous confrontés à des problèmes importants qui ont modifié le cours du mariage de vos rêves. Ce n’est pas un hasard si vous devez faire face aux choses auxquelles vous êtes confrontés. Votre Père sait où vous vivez, et Il n’est pas surpris par ce que vous affrontez. Actes 17 dit qu’Il détermine l’endroit exact où vous vivez et la durée spécifique de votre vie. Même si vous rencontrez des choses qui n’ont aucun sens selon vous, il y a bien une signification et un projet dans chaque situation que vous expérimentez. Je suis persuadé que 1 Pierre 16-7 est un texte essentiel pour réaliser le bonheur dans votre mariage En ceci réjouissez-vous, quoique pour un peu de temps, actuellement, puisque c’est nécessaire, vous soyez affligés par diverses épreuves, afin que l’authenticité de votre foi mise à l’épreuve – plus précieuse que l’or périssable, quoiqu’il soit purifié au feu — puisse être trouvée avoir pour résultat la louange et la gloire et l’honneur lors de la révélation de Jésus-Christ. » ESV Au premier coup d’œil, ce passage ne ressemble pas au mariage de mes rêves ! Mais Dieu nous dit l’une des choses les plus importantes que nous comprendrons jamais sur le bonheur et le mariage. Dieu a décidé de nous laisser dans ce monde déchu pour vivre, aimer et travailler parce qu’Il avait l’intention d’utiliser les difficultés que nous rencontrons pour faire quelque chose en nous qui ne pourrait pas se faire autrement. Je ne sais pas ce qu’il en est de vous, mais la plupart d’entre nous ont un paradigme personnel quant au bonheur. Il n’y a rien de mal à vouloir être heureux, ni à travailler en vue du bonheur marital. Dieu vous a donné la capacité de vous réjouir et Il a placé de belles choses autour de vous pour que vous en jouissiez. Le problème n’est pas qu’il s’agisse d’un mauvais objectif, mais d’une norme beaucoup trop petite. Dieu travaille sur quelque chose de profond, de nécessaire et d’éternel – son paradigme de sainteté personnelle. Ne soyez pas découragés par le langage utilisé ici. Ces mots signifient que Dieu travaille à travers vos circonstances quotidiennes pour vous changer. Dans son amour, Il sait que vous n’êtes pas tout ce que vous devez être selon le projet qu’Il avait en vous créant. Même si c’est difficile à admettre, il y a toujours du péché en vous, et ce péché fait obstacle à ce que vous êtes censés être et à ce que vous êtes censés faire. Dieu se sert des difficultés du mariage dans l’ici et le maintenant pour vous transformer. Parce qu’Il vous aime, Il va volontairement interrompre ou compromettre votre bonheur momentané pour vous faire avancer d’un pas de plus dans le processus qu’Il conduit pour vous sauver et pour vous transformer. Lorsque vous commencez à vous mettre sur la page du paradigme de Dieu pour la sainteté à travers le mariage, la vie n’a pas seulement un sens mais devient immédiatement davantage pleine d’espoir. Les choses auxquelles vous êtes confrontés ne sont pas des problèmes irrationnels mais des outils de transformation. Il y a de l’espoir pour vous et votre mariage parce que Dieu est au milieu de vos circonstances, et Il les utilise pour vous façonner en la personne qu’Il a eu l’intention de créer. Alors qu’Il fait ces choses, non seulement vous réagissez mieux à la vie, mais vous devenez une meilleure personne à vivre, ce qui se traduit par un meilleur mariage. Que Dieu vous bénisse, Paul David Tripp Questions pour réfléchir Quels sont certains des petits tracas que vous expérimentez dans la vie quotidienne ? Pourquoi sont-ils frustrants ? Comment réagissez-vous à ces tracas ? Quel est le défi le plus significatif que vous avez expérimenté dans votre mariage à cause du fait que vous devez vivre dans un monde déchu ? Comment avez-vous répondu à votre conjoint et à Dieu ? Pourquoi devriez-vous vous réjouir des petits tracas ainsi que des défis significatifs que vous expérimentez ? Soyez précis. Comment vous ont-ils affinés, ou comment vous affinent-ils ? De quelle manière votre conjoint souffre-t-il ? Comment pouvez-vous le soutenir et l’encourager, alors que des épreuves diverses l’affectent ? Comment pouvez-vous combattre l’impatience et l’attitude moralisatrice quand il trébuche ? Identifiez un autre couple autour de vous qui connaît des difficultés conjugales. Comment pouvez-vous les soutenir et les encourager et dire la vérité sur leur situation, dans l’amour ? Devrez-vous lutter contre l’impatience et l’attitude moralisatrice lorsqu’ils trébuchent ?
J’aurais mieux fait de rester couché ». Il arrive que l’on se laisse emporter par une accumulation de contrariétés. En tant que dirigeant ne pas savoir gérer ses émotions face à ce type de situation peut se transformer en fiasco. Les pensées critiques ne font qu’aggraver les difficultés. Les émotions sont rarement bienvenues en entreprise car elles sont souvent considérées comme une manifestation de faiblesse ; vu de l’extérieur, la personne qui les exprime, ne sait pas se maîtriser, mais vu de l’intérieur, la personne pense qu’elle a montré une faille qui peut être exploitée par les autres pour la détruire. Alors comment faire ? Faire une rétrospective et relativiser Dans la vie de tous les jours, vous pouvez rencontrer des soucis qui ne relèvent pas d’une gravité sans nom mais qui peuvent vous perturber et donc perturber votre entourage. Il peut s’agir d’une amende pour stationnement gênant, d’un train annulé, l’oubli d’un document, de votre portable etc., en somme, tout ce qui peut vous déstabiliser suffisamment au sein de votre journée ou de votre semaine. Chacun a déjà vécu ces situations embarrassantes qui deviennent éprouvantes quand elles se multiplient au quotidien et qu’elles contrarient vos projets ou votre agenda. Avant de vous enfoncer dans une déprime nuisible, faites une rétrospective de tous vos tracas et relativisez. Vous pourrez partir du bon pied et éviter de transformer votre journée en enfer en regardant le côté sombre. Mais plus facile à écrire qu’à faire ! Gérer vos émotions Certes, la vie d’un entrepreneur est parsemée de nouvelles qui peuvent se révéler dramatiques en l’espace de quelques minutes. Un impayé ou même la perte d’un client peuvent vous inquiéter au point de le vivre comme une impasse mais vous avez déjà tant investi que vous parviendrez à arranger la situation grâce à votre pugnacité et à votre diplomatie pour que votre banquier ne se transforme en bourreau. Afin de pouvoir relativiser, concentrez-vous sur vos réactions et analysez-les sans complaisance aucune. Tout dirigeant est confronté à une multitude d’inquiétudes qui peuvent facilement impacter le moral mais ce choix d’être entrepreneur il l’a fait en pleine conscience. Alors, prenez le temps de respirer et décidez de sourire. Armé de votre courage, rappelez-vous les turbulences rencontrées par les entrepreneurs qui font aujourd’hui la une des médias grâce à leur réussite. Vous serez en capacité de trouver les solutions nécessaires pour ne plus vous laisser submerger. Vous allez acquérir une maîtrise qui sera communicative. Ne pas dramatiser Lorsque vous côtoyez les soucis liés au quotidien, il arrive que vous dériviez automatiquement sur un esprit pessimiste. Avoir des pensées agressives ou négatives ne vous servira pas, bien au contraire, elles pourraient même envenimer la situation. Le pessimisme et la colère auprès des autres pourraient créer des conflits ou même une mauvaise ambiance. Il est rare que les personnes qui se plaignent de leur tracas rencontrent l’empathie de l’entourage. Tout le monde a déjà vécu ce type de situation et personne ne vous plaindra s’il s’agit seulement d’une amende ou d’un train annulé d’autant plus que concentré sur votre tracas, vous ignorez les souffrances des autres. En restant positif, vous avez la possibilité de trouver des sources d’inspiration qui vont vous galvaniser et vous permettre de rester serein. Se focaliser sur les réussites Pour garder un esprit optimiste tout au long de la journée, il est préférable de réfléchir à ses réussites. Même si elles peuvent paraître minimes, elles permettront de vous focaliser sur des éléments positifs au lieu de vous laisser influencer par vos tracas du quotidien. Afin de ne pas vous laisser envahir par vos émotions, tentez de penser à deux réussites. Elles peuvent concerner la signature d’un contrat, le peu de temps que vous avez mis sur une tâche administrative ou simplement un lien que vous avez créé avec quelqu’un. Se détendre et méditer Si vous avez tendance à être pessimiste et que vous rencontrez des difficultés à contrôler vos émotions face aux éléments de votre vie qui vous perturbent, il pourrait être essentiel de vous couper du monde l’espace d’un instant. La méditation ou même le calme peuvent vous aider à relativiser en essayant de positiver sur tout ce qui vous arrive. Il arrive que le hasard soit cruel, mais pensez à en rire. Pour l’oubli d’un document, étudiez votre organisation, pour une amende réfléchissez à la situation pour comprendre sur quoi vous avez fauté, etc. Les tracas de la vie racontés avec humour permettent de se détacher et de prendre du recul. Ne pas utiliser ses salariés comme boucs-émissaires En tant qu’entrepreneur, les tracas du quotidien engendre parfois de la colère ou vous rendent, on peut l’affirmer, désagréable. Dans ce genre de cas, même si le problème s’est produit le matin même, tentez de décompresser seul. Arriver au bureau en étant de mauvaise humeur pourrait vous amener à vous défouler sur vos salariés ou sur le premier qui s’adresse à vous. Peu importe les problèmes que vous rencontrez, il est nécessaire de savoir faire abstraction de ses tracas pour conserver une ambiance conviviale avec vos salariés. Détendez-vous et prenez les choses avec le sourire. En pensant positif vous passerez une meilleure journée. En fonction des personnalités, les tracas sont gérés différemment. Se laisser submerger peut engendrer de nouveaux problèmes avec vos salariés, vos clients à cause de votre mauvaise humeur ou simplement parce que vous êtes pessimiste.
Vous pensez être une personne harcelée ? Le harcèlement peut toucher n’importe qui, à n’importe quel moment, et il est parfois même difficile de s’en rendre compte car chacun place le curseur selon sa personnalité et ses limites. Qu’est-ce que le harcèlement?Définition du harcèlementLes différents types de harcèlementsLe harcèlement individuelLe harcèlement institutionnelIdentifier une situation de harcèlementHarcèlement la phase d’alerteLe diagnostic référentiel de la personne harceléeLa violence dans le harcèlementLa vision du Petit LarousseLa violence vue par le philosophe Yves MichaudLa perception sociologique de la violenceLe harcèlement Un vecteur de conflitLe harcèlement Une affaire culturelleLe stress induit par la harcèlement chez la personne harceléeLe harcèlement au travailLes types de harcèlement au travailLe cas du harcèlement au travail par un collègueHarcèlement au travail par un supérieur hiérarchiqueHarcèlement au travail par un subordonnéHarcèlement au travail par une personne extérieureL’épuisement professionnel Une conséquence du harcèlement au travailHarcèlement au travail Le sentiment de culpabilitéHarcèlement au travail L’abus de pouvoirHarcèlement au travail Que faire?Harcèlement au travail Ne pas lutter contreUne solution au harcèlement au travailLe harcèlement sexuelHarcèlement sexuel Que dit la loi?Harcèlement sexuel Le rendez-vous du déni et de la mauvaise foiHarcèlement sexuel La femme, cet obscur objet du désirLes séquelles du harcèlement sexuelLes conséquences du harcèlement sexuelUn narcissisme mis à malDes conséquences physiques toxiques et cachéesComment faire pour ne plus être harcelé? Qu’est-ce que le harcèlement? Heinz Leyman, docteur en psychologie du travail et professeur à l’Université de Stockholm, publie son essai sur le harcèlement en 1993. Il s’agit du livre Mobbing ». Cet ouvrage explique ce qu’il en est quand on est une personne harcelée. Ce livre est traduit en français et publié au Seuil en 1996. Il met à jour ce concept Par mobbing, ou harcèlement, nous entendons une situation communicative qui menace d’infliger à l’individu de graves dommages, psychiques et physiques . Par définition, le mobbing, synonyme du harcèlement, est un processus de destruction constitué d’agissements hostiles. Pris isolément, ils semblent anodins. Mais leur répétition constante a des effets pernicieux et durales sur la personne qui les subit. Le concept de mobbing définit un enchaînement sur une assez longue période. Il s’agit de propos et d’agissements hostiles. Ils sont exprimés ou manifestés par une ou plusieurs personnes envers une tierce personne la cible. Par extension, le terme s’applique aussi aux relations entre les harceleurs, en l’occurrence les bourreaux et leurs victimes, les personnes harcelées. Définition du harcèlement Vous vous demandez quelle est la définition du harcèlement ? Les caractéristiques du harcèlement, appelé aussi mobbing, sont les suivantes Confrontation Brimades Sévices Dédain de la personnalité Répétition fréquente des agressions sur une assez longue durée Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste, publie en 1998 Le harcèlement moral la violence perverse au quotidien » et propose une définition du harcèlement moral. La voici Le harcèlement moral se définit comme toute conduite abusive – gestes, paroles, comportements, attitudes… – qui porte atteinte, par sa répétition ou sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne . Le harcèlement est défini comme, je cite, une forme de discrimination associé à un comportement indésirable a pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne. Partant, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. Dans ce contexte, la notion de harcèlement est définie conformément aux législations et pratiques nationales . Les différents types de harcèlements Même si on parle de harcèlement en général, il est important de différencier les différents types de harcèlement qui existent. Le harcèlement individuel Il est pratiqué par une personnalité obsessionnelle, et plus généralement par un type de personne appelée pervers narcissique. Cette personne peut aussi être porteuse d’une pathologie du caractère. Ce comportement est intentionnel. Il vise d’une part à humilier, à détruire l’autre et d’autre part à valoriser son pouvoir social ou personnel, à avoir l’emprise sur sa proie. L’instrumentalisation des individus et des instances par ces personnalités retarde ou rend impossible la reconnaissance des agissements délictueux. Les façons de faire et d’être sont hostiles, subtiles et redoutablement efficaces, et plus particulièrement face à des individus fortement investis dans leur métier. Le harcèlement institutionnel Selon l’avis du conseil économique et social, le harcèlement institutionnel participe d’une stratégie de gestion de l’ensemble du personnel. Il peut prendre deux formes La première forme relève de pratiques managériales délibérées, on parle aussi parfois de harcèlement managérial. Elles impliquent la désorganisation du lien social. Cela touche l’ensemble du personnel. La harcèlement institutionnel porte atteinte à la dignité des personnes. Il a pour effet de dégrader les conditions de travail et revient à appliquer un management par le stress par la peur. la seconde forme vise à exclure les personnels dont l’âge, l’état de santé, le niveau de formation ne correspondent plus aux nécessités de service et à leurs missions d’intérêt général. En bref, à faire de la discrimination. De facto, cela entraîne la désagrégation des collectifs de travail. Il en va ainsi de l’accentuation des individualismes. Le chacun pour soi » est placé en étendard et des dérives éthiques s’invitent inévitablement au tableau. Viennent s’ajouter des pratiques douteuses ou l’exercice autorisé de vilaines pulsions. Certains sujets participent de façon active ou passive à des actes injustes, de façon consciente ou pas d’ailleurs. Ceci, pour maintenir sa place, son statut ou encore pour ne pas compromettre son avenir. Certains se plaignent d’un harcèlement. Celui-là même que, quelques mois plus tôt, ils ont vu exercer sur autrui. Sans intervenir. Ou, pire, en apportant leur témoignage à charge. Dans de telles situations, la souffrance éthique découle de l’effritement de l’estime de soi. Comme de la culpabilité envers autrui dont on ne prend pas la défense. Pour conjurer le risque d’effondrement, la plupart des sujets construisent des défenses spécifiques. La honte est surmontée par l’intériorisation des valeurs proposées, soit, en d’autres termes, la banalisation du mal dans l’exercice des actes civils ordinaires. Identifier une situation de harcèlement Harcèlement la phase d’alerte Sa forme clinique est difficile à repérer. Les signes précurseurs sont multiples anxiété, troubles du sommeil, désengagement social, ennui, augmentation de prise de médicaments ou de différents toxiques addictions, sans oublier la fatigue. Souvent banalisé, ce symptôme est disqualifié. Il faut le considérer comme le premier niveau d’usure du geste de travail. Vidé de son pouvoir de construction identitaire, il est le signe précurseur d’une dépression asymptomatique. Le salarié dans cette phase ne s’exprime pas. Ne pleure pas. Ne parle plus à ses collègues. Ni à son entourage. Il se contente de tenir ». Englué qu’il est dans une hyper vigilance au travail. Une hyperactivité réactionnelle. Le tout supposé permettre l’évitement des critiques et des brimades. Cette phase d’alerte est donc difficile à mettre en évidence. Le diagnostic référentiel de la personne harcelée Voici quelques exemples des différents états exemples de notions souvent confondues avec le harcèlement mais qui n’en font pas pour autant partie Violence Stress Conflit Épuisement professionnel – burnout. Afin que le concept de harcèlement garde toute sa spécificité, il est nécessaire de le différencier de certaines notions. Je pense à la violence, au conflit, au stress, à l’épuisement professionnel… La violence dans le harcèlement La violence peut être définie de plusieurs façons. Dans cette partie, je vous invite à découvrir plusieurs conceptions de la violence afin d’en avoir une meilleure idée et de pouvoir comprendre en quoi elle intervient dans une situation de harcèlement. La vision du Petit Larousse D’après la définition du Petit Larousse, le mot violence tient en une base latine violentia qui signifie abus de la force. Cela consiste à contraindre quelqu’un par la force ou l’intimidation à agir ou à dire quelque chose. Est considérée comme une violence morale et/ou psychologique toute action qui porte atteinte de façon durable par sa gravité ou sa répétition à l’intégralité morale ou psychologique de la personne humaine ou du collectif du travail. Ici, nous parlons de geste, de paroles, d’écrits, de comportements, d’attitudes. En bref, de tous les moyens utilisés pour faire pression sur quelqu’un. La violence vue par le philosophe Yves Michaud Yves Michaud, philosophe, dit qu’il y a violence quand un ou plusieurs acteurs agissent de manière directe ou indirecte, dans une situation d’interaction, qu’elle soit massée ou distribuée. Elle peut porter atteinte à un ou plusieurs autres acteurs en même temps, et ce à des degrés variables. Les individus victimes de violence peuvent être touchés à plusieurs niveaux leur intégrité physique, leur intégrité morale, dans leurs possessions ou dans leurs participations symboliques et culturelles. La perception sociologique de la violence Julien Freund, sociologue, entend par violence » un rapport de puissance entre les hommes. Ce rapport de forces renonce aux autres méthodes. Celles qui permettent d’entretenir des relations entre les êtres. il s’agit donc d’essayer de forcer, directement ou indirectement, les individus ou les groupes, à agir contre leur volonté ou encore à exécuter les desseins d’une volonté qui leur est étrangère. A cette fin, l’intimidation est un outil parmi d’autres. Il existe aussi des moyens agressifs ou régressifs. Ces moyens sont capables de porter atteinte à l’intégrité physique et psychique des êtres mais aussi à leurs biens et à leurs idées de valeur. Quitte à les anéantir absolument en cas de résistance supposée, délibérée ou persistante. Le harcèlement Un vecteur de conflit Le conflit qui naît du harcèlement vient du Latin conflictus. Cela signifie se heurter. Il s’agit alors d’une violente opposition, qui peut être soit matérielle ou morale, et synonyme de luttes et de disputes. Le conflit relève de l’opposition de sentiments, d’opinions entre les personnes ou les groupes. Régler un conflit implique de permettre à chacun de présenter sa perception de la situation et ainsi, d’aboutir à une médiation. Le harcèlement Une affaire culturelle Il est judicieux d’analyser les causes déterminantes dans l’installation de ce processus de désillusionnement. Politique sociale globale. Organisation du travail. Population prise en charge. Causes personnelles. L’époque n’est pas que au harcèlement au travail . Mais l’époque est – enfin – à la verbalisation autour du harcèlement. D’une façon générale. Il existe une mise en lumière de faits et de conséquences. Morales. Sociales. Psychologiques. Autant de conséquences liées au harcèlement au travail. A plus forte raison depuis l’affaire Orange. Il est une vérité de La Palisse. Au delà du domaine professionnel, le mobbing est une pratique courante. Il s’agit cependant d’en parler avec précaution. La catégorie masculine est la plus souvent mise en cause. Mais il ne faut point oublier que des femmes se livrent aussi à cette pratique. Ce harcèlement n’est pas que sexuel. Il peut être moral. Psychique. Physique. Dans tous les cas, il consiste en la manipulation émotionnelle d’une personne. Celle perçue comme vulnérable. Il s’agit d’en tirer un ou des avantages. Que ceux-ci aient un lien avec la carrière, avec la réussite de la personne qui harcèle comme avec un bénéfice lié à l’autorité. Et, plus encore au pouvoir. Ou, enfin, sur un chantage ou une emprise à caractère sexuel. Cette dernière a longtemps été appelée, en France en tous cas, le droit de cuissage » ou promotion canapé ». Bien des gens en ont ri. Voire, en plaisante encore. Aujourd’hui, on arrête d’en rire, sous cape ou pas. Le harcèlement au travail est récurrent. Chaque jour. Il affecte plusieurs milliers de personnes. Avec toutes ses conséquences psycho sociales. Qu’il s’agisse d’angoisse. Danxiété. De stress. Voire de stress post traumatique. Ou encore de dépression. Le stress induit par la harcèlement chez la personne harcelée Le mot stress vient du latin stringere. Il signifie tendu de façon raide. Et, plus populairement, oppressé. Au 18ème siècle, en Angleterre, le mot stress signifie un état de détresse physique et psychique. Ceci en rapport avec l’oppression ou la dureté de la vie. Les privations. L’adversité. Par la suite, on entend stress plutôt comme une force. Une pression. Une forte influence . Laquelle agit sur un objet physique ou une personne. C’est à dire sur le plan physique. Ou physiologique. Le stress, qui découle de conditions de vie agressives, entraîne des maux physiques et psychiques. Les causes de stress dans le monde du travail sont diverses. Elles sont liées aux conditions de travail. Surcharge quantitative et/ou qualitative. Danger. Horaires décalés. Ambiguïté des rôles. Aux facteurs relationnels. Divergence de points de vues. Manque de soutien social. Comme à l’évolution de la carrière. Trop lente ou trop rapide. Sécurité de l’emploi. Ambition frustrée. Enfin, à l’organisation des structures comme à l’articulation vie privée – travail. Ces causes instaurent un climat de pressions. Lequel ne doit pas être confondu avec le processus de harcèlement. Le harcèlement au travail Le cas du harcèlement au travail est fréquent et particulièrement difficile à aborder. La raison ? Il est difficile de fuir le harceleur dans le sens où vous y êtes confronté contre votre gré au sein de votre environnement professionnel. La personne harcelée par un collègue de travail peut difficilement éviter ces interactions et cette proximité. Et ce cas de figure est d’autant plus compliqué à aborder lorsqu’il s’agit d’un supérieur hiérarchique ou d’un collègue avec qui vous avez à traiter régulièrement. Les types de harcèlement au travail Le cas du harcèlement au travail par un collègue Dans le cas de harcèlement au travail par un collègue, on parle dans ce cas de harcèlement horizontal. Ce type de comportement est généralement le fruit de jalousies entre collègues. Voici un exemple de harcèlement moral au travail un collègue harceleur est celui qui se plaint de vous à la direction, le plus souvent pour des détails insignifiants. Ce collègue sabote votre travail. Ruine votre réputation. S’emploie à former des clans. Colporte des rumeurs. Son idée de base en pratiquant ce harcèlement moral au travail ? Vous nuire. Que voit en vous ce collègue qui cherche à vous détruire ? Un concurrent ? Un risque pour l’évolution de sa carrière ? Vous êtes plus compétente et plus expérimentée que lui ? Là aussi, toutes les raisons sont bonnes. Surtout celles empreintes de la plus parfaite mauvaise foi. Le plus souvent. Le plus souvent, ce collègue est le même qui est plus ancien que vous dans le service. Or, il n’excelle pas dans ses missions. Par votre présence, vous le confrontez à une réalité qui l’insupporte. Et ce d’autant plus qu’il ou elle stagne dans leur emploi. Il ou elle tourne en rond. Dans le même service. Ou dans un autre. Il ne supporte pas de vous voir exceller. Ce sont fréquemment des personnes médiocres. Qui n’ont que leur boulot dans leur vie. Chez eux, ils sont soumis. Ils deviennent des monstres au boulot. Harcèlement au travail par un supérieur hiérarchique Le harcèlement au travail de la part d’un supérieur hiérarchique est le plus fréquent. Selon certaines sources, il atteint presque la moitié des cas. Ce type de harcèlement se manifeste par un abus de pouvoir sur le subordonné. De récentes informations se font l’écho de l’ivresse du pouvoir chez certains députés. Il paraît qu’il existe même une liste noire de ces députés. Les mêmes qu’il ne vaut mieux pas croiser dans l’ascenseur. Autre type de harcèlement au travail quand un patron veut à tout prix se séparer d’un employé dans le but de le remplacer par un proche par exemple, ou juste parce-qu’il n’a plus envie de voir sa tête ». Tous les moyens sont bons pour pousser le salarié à bout. Le but de l’employeur n’est pas de licencier la personne qui lui pose problèmes. Cela lui coûte beaucoup trop cher. En ce cas, la société doit payer des indemnités. Avec la loi sur le travail, il peut même être amené à lui verser des dommages et intérêts. Si le licenciement est jugé abusif et sans causes réelles et sérieuses par un tribunal. L’employeur, ou le supérieur hiérarchique, procède autrement. De façon plus subtile. Plus sournoise. Il se débrouille pour pourrir le quotidien professionnel de son employé. Ou de son subordonné. L’idée est de le pousser à démissionner. Pour arriver à leurs fins, certains employeurs utilisent différentes méthodes Modification substantielle du contrat de travail Modifier les conditions d’une rémunération Modifier le lieu de travail. Aujourd’hui, la plupart des contrats de travail recèle une cause de mobilité Changement des horaires de travail Modification de la fonction Restriction arbitraire des responsabilités professionnelles Retenues délibérées et injustifiées sur les traitements ou salaires Intimidations diverses Menaces de licenciement Humiliations diverses Harcèlement au travail par un subordonné Autre cas de figure que le harcèlement en provenance d’un supérieur hiérarchique. Là , on est sur une autre dimension. Souvent, il s’agit d’un déni ou d’un refus d’autorité. Vous êtes le ou la supérieure hiérarchique. Mais le subordonné ne l’accepte pas. Il ne suit pas vos instructions. Ne respecte pas la direction. Et encore moins les consignes que vous donnez. Le seul objectif de ce subordonné est que vous soyez démis de vos fonctions ou muté à l’autre bout de la planète. Peut-être ce subordonné estime-il que vous occupez vos fonctions d’une façon illégitime ? Voire, il considère votre présence comme une injustice vis-à -vis de sa propre position et de ses fonctions. Ou encore pense t’il que ce poste que vous occupez devrait lui revenir de façon plus légitime ? De droit. A moins qu’il ne vous estime pas assez compétent pour être son supérieur ? On parle ici de harcèlement vertical. Harcèlement au travail par une personne extérieure C’est la forme la plus rare de harcèlement, mais elle existe bel et bien. Ce type de mobbing provient d’un client ou d’un prestataire extérieur comme un fournisseur par exemple. La personne qui harcèle met la pression sur sa victime, la personne harcelée, ceci afin d’obtenir d’elle une chose ou une autre. Une faveur professionnelle. Une faveur sexuelle, on parle alors de harcèlement sexuel au travail. Un départ anticipé de chez l’employeur. Un besoin de neutraliser votre autorité. Parce que vous faites barrage à un projet. Les raisons sont multiples. L’idée globale est d’obtenir un avantage par ce harcèlement. L’épuisement professionnel Une conséquence du harcèlement au travail L’apparition du terme burnout date de 1974 dans la littérature nord américaine. GINSBERG en parle alors qu’il mène une étude sur le stress. Ce terme s’applique spécifiquement aux professionnels de la relation d’aide. Aux soignants. L’épuisement ou l’usure professionnelle entraînent un syndrome psychologique à trois dimensions L’épuisement émotionnel sentiment de fatigue La dépersonnalisation insensibilité et réactions impersonnelles vis à vis des usagers La réduction de l’accomplissement personnel faible sentiment de compétence et de reconnaissance de l’effort accompli dans le travail Les conséquences néfastes du burnout sont les suivantes Dépression Réduction de l’estime de soi Absentéisme Diminution de l’efficacité Apparition de conflits interpersonnels La spécificité de ce syndrome ne ressort pas clairement. Le processus d’affaiblissement s’apparente alors à la dépression. Ou au stress. Harcèlement au travail Le sentiment de culpabilité Le plus souvent, les victimes de harcèlement préfèrent se taire, jusqu’au jour où elles capitulent. Elles se taisent d’autant plus facilement qu’elles s’isolent. Elles se sentent coupables, tôt ou tard, de façons diverses, il leur arrive de répondre favorablement aux demandes du harceleur. Homme ou femme. Honteuses et coupables, elles finissent par quitter leur boulot, sur la foi d’un arrêt maladie pour dépression, via une mutation ou une démission. A ces sujets, je vous rappelle quelques affaires récentes centres d’appels, multinationales françaises, entreprises industrielles… Il existe plusieurs type de harceleur, et de harcèlement. Il existe quatre types de harceleurs les plus fréquents dans le milieu professionnel Supérieure hiérarchique Collègue de travail Subordonnée Personne extérieure à l’organisation client, fournisseur ou simple quidam par exemple un frotteur dans les transports publics Harcèlement au travail L’abus de pouvoir Dans le cas de l’abus de pouvoir, l’employeur, ou le chef de service, fait de l’employé un bouc-émissaire. Il lui attribue toutes les difficultés. La mauvaise foi et la malhonnêteté imputent des problèmes qui ne relèvent pas de la mission de l’employé. Tout est bon en matière de désinformation. Dès lors qu’il s’agit d’isoler une personne pour qu’elle soit suffisamment ostracisée et qu’elle parte. Dans la même veine, le salarié peut être confronté à plusieurs difficultés privé d’outils de travail, contraint à travailler dans des conditions déplorables, équipé d’un téléphone dont la ligne directe est suspendue ou d’un ordinateur défectueux. Il peut aussi se voir appliqué une réduction importante d’un budget de fonctionnement, le tout alors qu’est exigé un travail de qualité et un rendement supérieur. C’est ce que l’on appelle fatiguer la salade . Tout ces comportements s’apparentent à des abus de pouvoir dans le cadre d’un harcèlement. Ce dernier se caractérise par une volonté manifeste d’empêcher l’employé d’accéder à une promotion ou à un développement de carrière. L’idée consiste à isoler la personne. Dans le meilleur des cas, on l’oublie. Et pourquoi pas jusqu’à sa retraite, si l’on arrive pas à la licencier. Souvenez-vous des placards dorés de la télévision publique française. Last but not least. Dans le cadre du harcèlement moral, l’employeur empêche le salarié de profiter d’opportunités offertes par l’entreprise. Il le discrédite auprès de la direction. Il exerce une entrave constante pour l’empêcher de gravir les échelons. De postuler à des fonctions plus élevées. Plus rémunératrices. L’idée de base consiste à faire de la vie du salarié incriminé un enfer ! Il s’agit là , vous le comprenez, de harcèlement moral au travail. Harcèlement au travail Que faire? Le principe du harcèlement consiste donc à obtenir une faveur, qu’elle soit sociale, professionnelle, comportementale, financière ou encore sexuelle. La personne qui harcèle éprouve le besoin irrépressible de vous utiliser. Vous êtes sa victime expiatoire. Celle qui lui redonne autorité et pouvoir. Tout refus de votre part donne lieu à une aggravation du processus de harcèlement. Il faut vous détruire. Et ce n’est pas un problème, au contraire. Je trouve que le harcèlement revêt un caractère quasi identique à celui du pervers narcissique. Le harceleur agit en toute impunité et sans limite. Les victimes de harcèlement ont toutes les peines du monde à s’affirmer. La plupart du temps, elles sont victimes d’angoisses, de crise d’angoisses, d’anxiété puis de dépression. Elles évitent les coups en oubliant un principe. La personne qui harcèle, comme le pervers narcissique, ne choisit pas sa victime par hasard. Ce n’est pas en vous opposant que vous sortez des griffes du harceleur. Plus vous résistez, plus vous alimentez le système. Vous augmentez ainsi le risque d’être harcelé. Votre résistance constitue donc une récompense. Alors, comment faire pour ne plus être victime de harcèlement? Harcèlement au travail Ne pas lutter contre Vous plaindre, monter des stratégies épuisantes d’évitement, lutter contre le harcèlement sont autant de moyens qui excitent la personne qui harcèle et qui épuise d’un autre côté la personne harcelée. Plus vous vous opposez, plus vous convainquez la personne qu’elle a raison. Ainsi, elle se sent invincible. Légitime. Vous êtes son bourreau à elle ! Situation kafkaïenne mais pas insoluble. En tant que coach comportemental, dans mon programme thérapeutique et comportemental en ligne, j’intègre une méthode comportementale pour retrouver facilement une image de soi positive. Je parle de confiance en soi. Vous accédez à un exercice où il est clairement établi qu’il faut user d’une stratégie spécifique pour neutraliser la personne qui vous harcèle. Cette stratégie repose sur un comportement spécifique. Bas dans le positionnement. Haut dans le cadre. Cela signifie feindre de donner à la personne qui harcèle ce qu’elle veut. Vous devez être inféodé. Tout en étant au clair sur vos objectifs. Une solution au harcèlement au travail Vous saturez d’informations la personne qui vous harcèle. En pratiquant cette saturation, vous neutralisez le harcèlement au travail sans livrer bataille. Vous neutralisez cette inter relation toxique. Vous découvrez comment inverser le processus. Comment vous protéger. Partant, comment retrouver confiance en vous. Cette technique – assez amusante et surprenante, il est vrai – donne d’excellents résultats. Elle repose sur un phénomène de saturation cognitive. Il s’agit là d’une forme de langage hypnotique. Vous créez une transe chez la personne par laquelle vous êtes harcelé. Celle-ci va, d’une façon imagée, s’auto neutraliser. Un peu comme le scorpion qui se pique lui-même. Comme je l’écris précédemment, cette technique comportementale est intégrée au Programme ARtUS pour vaincre l’anxiété, ou traiter l’angoisse, ou soigner la dépression. Ce programme a pour vocation de vous aider à retrouver confiance en vous. Comme à reprendre votre autonomie. Pour en regarder la vidéo de présentation, je vous invite à cliquer sur l’image ci-après. Le harcèlement sexuel Le harcèlement revêt également une connotation sexualisée. Que cela ait lieu en milieu de travail, ou ailleurs. Dans la rue par exemple, dans les transports en commun ou dans un autre espace public. Les femmes en sont généralement victimes. Voire, exclusivement. Mais, n’occultons pas une réalité. Moindre, certes. Mais une réalité quand même. Il existe des femmes qui, dans le cadre de leur emploi et de leurs responsabilités professionnelles, exercent un harcèlement au travail, sachant que celui-ci est moral et/ou aussi sexuel. Allusions, gestes déplacés, contraintes par corps, remarques sur une tenue vestimentaire, inventivité de la personne qui harcèle sexuellement ou moralement la liste du harcèlement sexuel est longue et leur créativité est sans limites. Une femme – ou un homme – ne cède pas aux avances sexuelles d’une supérieure ou d’un employeur ? Sa vie est promise à l’enfer. Les personnes intéressées font l’objet de réprimandes. Pour des choses futiles. Elles sont victimes de remarques désobligeantes. Elles sont humiliées devant leurs collègues. Ainsi, le harcèlement moral peut céder sa place au harcèlement sexuel. Et, en cas d’échec, redevenir un harcèlement moral au travail. Harcèlement sexuel Que dit la loi? Il n’y a pas un jour où les médias n’en parlent pas. Le harcèlement sexuel est omniprésent dans la plupart des milieux socio-culturels. De Harry Weinstein, en passant – très récemment – par un réalisateur connu de cinéma pour ne pas le citer. Et plus récemment encore par diverses agressions et autres formes de harcèlement. La sphère politique connaît elle aussi bon nombre de scandales à ce sujet. Beaucoup de femmes ont récemment été victimes de harcèlement à la faveur de la fête liée à la victoire de la France en coupe du monde de football. Le harcèlement sexuel est un fléau qu’il est bien difficile d’endiguer. J’en veux pour preuve ce récent événement lié au harcèlement sexuel. A la violence physique et morale dont une jeune femme a été victime en plein Paris cf. vidéo dans le présent article. Le harcèlement sexuel s’entend par l’exercice répété d’une contrainte sur une personne. Le plus généralement une femme. Le harcèlement sexuel envers des hommes existe aussi. Que cette personne puisse ou non exprimer son refus. On parle de harcèlement sexuel à compter du moment où la personne qui harcèle utilise la manipulation. Ou la contrainte. Voire la menace, sous une forme physique ou verbale, et ceci afin d’obtenir des faveurs sexuelles. Pour faire court, la loi estime que le harcèlement sexuel est caractérisé quand la victime exprime son refus. Et que celui-ci n’ est pas respecté. La Loi considère aussi que la personne victime ne peut pas exprimer son refus. Dès lors, elle est sous une forme de contrainte, qu’elle soit sociale ou professionnelle. Hiérarchiquement, utiliser son autorité pour obtenir des faveurs sexuelles est un facteur aggravant. Le harcèlement sexuel est passible d’une peine de 2 ans de prison et de € d’amende. Qu’on se le dise. Si vous êtes victime de harcèlement sexuel, vous pouvez et devez porter plainte pour harcèlement. N’hésitez pas à composer le 3919. A ce propos, je vous invite à consulter le site web du gouvernement. Et, plus particulièrement, celui du secrétariat d’état en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes. A ce même sujet, je vous invite à regarder la vidéo ci-après. Laquelle vidéo a fait le tour du web Harcèlement sexuel, et agression d’une jeune femme dans les rues de Paris en 2018 – Vidéo Harcèlement sexuel Le rendez-vous du déni et de la mauvaise foi La question n’est pas de savoir si les personnes responsables de harcèlement sexuel sont malveillantes ou malades. La principale question à soulever est plutôt que nous vivons dans une société patriarcale. Société au sein de laquelle la place de la femme est constamment discutée et minorée. Cette place, pourtant à l’égale de l’homme, continue d’être malmenée et ce sur tous les fronts. Au point d’ailleurs que la plupart des femmes, d’une façon ou d’une autre, font l’objet de propositions ou d’agressions à connotation sexuelle de façon régulière, pour ne pas dire quotidiennement pour certaines. Agressions où la violence le dispute à la bêtise comme au manque de respect. L’ancrage social de la domination de l’homme sur la femme est tel qu’aucun harceleur ne voit pas en quoi leur comportement relèvent de l’ignominie. Puis… de la justice. Tous les prétextes sont bons pour que des hommes justifient leurs comportements inappropriés. Pris en flagrant délit, ils en deviennent menaçants, agressifs voire violents dans le pire des cas. La plupart des harceleurs vont jusqu’à se victimiser. C’est de la faute de l’autre. Jamais de la leur. Comme dans le viol. Autant de comportements qui dénient une terrible réalité. Celle des conséquences psycho affectives du harcèlement sexuel. La plupart des femmes victimes n’osent pas se défendre. Prisonnières qu’elles sont de la peur, de la honte, de la culpabilité. Il n’y a qu’à regarder le comportement de la plupart des femmes confrontées à ces harceleurs sexuels que sont les frotteurs . Harcèlement sexuel La femme, cet obscur objet du désir Certaines femmes n’osent plus sortir. Elles s’isolent. Ne savent plus comment s’habiller lorsqu’elles sortent de chez elles, ni comment rentrer le soir. N’envisagent plus aucune relation. A contrario, d’autres attaquent. Se révoltent à juste titre. Et pour certaines de ces femmes, la violence de leur défense est à la hauteur des agressions qu’elles subissent. Beaucoup d’hommes, même s’ils s’en défendent, considèrent la femme comme un objet. Celui dont ils se servent à leur gré. Sans considérations. Des personnes mal intentionnées. Parfois de façon pathologique. Elles jettent leurs dévolus sur des personnes innocentes. Vulnérables. N’oublions jamais qu’un bourreau ne choisit jamais sa victime par hasard. Le bourreau jette toujours son dévolu sur une personne dont il pense qu’il peut tirer profit, le tout sans freins, ni conséquences. Le harcèlement sexuel n’existe pas que dans la sphère professionnelle. Pas seulement non plus, dans la sphère sentimentale, parfois même au sein d’un couple, ou même dans la sphère familiale ou encore affective. Le harcèlement sexuel existe aussi à l’extérieur. Voire, surtout. Parler de harcèlement sexuel, c’est évoquer la contrainte. Donc la violence. Celle faite à une personne qui n’est pas consentante. Parler de harcèlement sexuel, c’est évoquer les conséquences de ces violences. C’est se poser la question de savoir comment se remettre de telles agressions. Les séquelles du harcèlement sexuel Dans notre société, prétendument moderne, le harcèlement sexuel est un véritable fléau. Ce comportement irrespectueux est d’autant plus grave qu’il n’est jamais sans conséquences psychologiques, sociales, affectives. Le harcèlement sexuel mène d’ailleurs des femmes à voir leur vie ruinée à jamais. Les conséquences du harcèlement sexuel Consécutivement à un harcèlement sexuel, 3 sphères sont le plus souvent touchées. La plus importante est la sphère psychologique. Comme je l’ai précédemment écrit, toute relation sexuelle est fondée sur le consentement exprès de personnes adultes. Si une femme se retrouve harcelée par un homme – ou une femme – elle n’a aucune envie d’avoir un rapport sexuel avec l’autre ». Cela laisse un impact important sur sa construction psychologique. Les conséquences du harcèlement sexuel les plus fréquentes sont les suivantes Peur d’être accusée de provocation. On le voit dans plusieurs cas de harcèlement jugés dans les tribunaux. Certains avocats essaient de faire croire au tribunal que c’est la femme qui use de son charme pour attirer l’homme. Pour décider ensuite de ne pas satisfaire le désir qu’elle éveille. La femme est considérée comme coupable. Coupable au sens où elle n’est pas considérée comme victime. Dès lors, le vrai coupable, l’homme, finit presque par être innocenté. En ce cas, un non lieu » est prononcé. Il en va de même dans la vie courante où la victime n’est pas à l’abri de ce type de jugement. Tout le monde pense que c’est elle la coupable. Par son comportement, elle contribue, d’une manière ou d’une autre, à ce que les choses en arrivent là . Souvenez- vous de cette expression terrible C’est une allumeuse . Cette peur d’être accusée de provocation est une sorte de prison mentale dans laquelle la victime se retrouve. Ce qui l’empêche de s’ouvrir de sorte à parler de ce qu’elle a vécu. Crainte de ne pas être crue Les harceleurs sont le plus souvent des personnes qui ont un comportement assez banal. Rien de particulier et d’immédiatement visible ne les identifie. Le harceleur est monsieur tout le monde ». Les harceleurs se débrouillent le plus souvent pour que les personnes autour d’elles ne se doutent jamais de rien. Ce qui en fait d’excellents comédiens. Ce qui n’est pas sans compliquer le système de défenses des personnes victimes de harcèlement sexuel La plupart du temps, les victimes sont contraintes au silence . Elles sont convaincues que personne ne croit en leur histoire. Dans la plupart des cas, il est très difficile d’obtenir des preuves matérielles pour soutenir leurs histoires. Ce qui leur rend la tâche encore plus difficile. C’est un véritable calvaire de vivre une chose que personne ne croit jamais. Sauf à ce que le harceleur fasse différentes victimes. Et que ces dernières s’allient pour se défendre. En l’espèce, l’affaire Harry Weinstein est édifiante. La peur de l’agression Il n’est pas rare que les harceleurs touchent leurs victimes sans leur consentement. Ce qui est dégradant pour elles. Par exemple, les frotteurs souvent rencontrés dans les transports en commun. La honte et l’humiliation Après avoir été victime de harcèlement sexuel, il est fréquent que les victimes se sentent humiliées. Qu’elles aient honte que quelqu’un pense que la femme, ou l’homme, consente à une relation sexuelle spontanée Un narcissisme mis à mal Le fait d’être considérée comme un objet renvoie de soi une image personnelle particulièrement négative. Nulle ne mérite d’être traitée comme une esclave ou un objet sexuel. En pareille situation, la conséquence directe en est une perte totale de confiance en soi et d’estime personnelle. La culpabilité une personne sexuellement harcelée croit qu’elle est responsable de ce qu’il se passe. Elle commence à se remettre en cause. Elle essaie de trouver des raisons. Voire des excuses qui justifient l’attitude de son agresseur. Par réaction, la personne revoit son style d’habillement. Sa démarche. Ses paroles. Elle pense que ce sont là les éléments qui favorisent le harcèlement sexuel. Il en va de même en matière de harcèlement moral. La victime pense que changer évite ce type d’agression à l’avenir. Ce qui est une erreur de bonne foi En dehors des conséquences psychologiques présentées ci-dessus, on note également comme conséquences émotionnelles au harcèlement sexuel la colère, la frustration. Le stress. L’anxiété. L’angoisse. Des conséquences physiques toxiques et cachées Sur le plan physique, une personne sexuellement harcelée souffre généralement de nausées. De fatigue physique. Et émotionnelle. De migraines. De douleurs corporelles. De perte d’appétit. Ou, à contrario, de suralimentation. Sur le plan économique, on note également des conséquences importantes. Par exemple, la baisse de la qualité de vie. Il en est de même en ce qui concerne le rendement au travail ou une situation de chômage inattendue. Cela va jusqu’à des auto-sabotages. Comme le refus d’une augmentation ou d’une promotion méritée. Des évaluations injustes. Des rappels à l’ordre ou des sanctions imméritées. Si ces signes correspondent à votre situation actuelle, il est urgent d’agir. Faites vous aider de sorte à vous libérer de l’emprise qu’un harceleur exerce sur vous. Surtout, agissez de sorte à éliminer les séquelles du harcèlement sexuel dont vous êtes victime. Je fais référence à cette jeune femme qui explique l’emprise qu’aurait exercé le réalisateur Luc Besson sur elle pendant 2 ans. J’écris au conditionnel car la justice ne s’est pas encore prononcée sur une mise en examen. Seule une plainte pour différents motifs est enregistrée à ce jour. À l’aide de la méthode comportementale dont je vous parle plus haut, vous êtes aidée cf. suivi personnalisé. Accompagnée pour corriger les schémas de pensées automatiques ou toxiques. Celles générées par ce traumatisme. En 6 à 8 semaines, vous êtes assurée de retrouver la sérénité. D’aucuns disent que c’est dans les vieux pots, ou les vieilles casseroles, que l’on fait les meilleures plats. C’est comme ça que je me suis souvenu d’un article. Je l’ai écrit il y a très longtemps. Il traite du harcèlement sous toutes ses formes. Je m’en suis souvenu parce que, récemment, une personne m’a consulté pour un problème concernant le harcèlement au travail. Qu’il s’agisse de harcèlement moral, de harcèlement sexuel, de harcèlement institutionnel, il s’agit dans tous les cas d’une inter action possible entre au moins deux et/ou plusieurs personnes. Le harcèlement est un vecteur de stress, de burn out, d’anxiété, d’angoisses, de crise d’angoisse et de crise de panique. Il ne peut exister que parce qu’il y a un bourreau qui trouve sa victime. Il s’agit d’inverser cette tendance toxique. C’est la raison pour laquelle le Programme ARtUS existe. C’est le moyen dont vous disposez pour mettre fin au harcèlement dont vous êtes victime. La méthode pour retrouver de vous une image positive. L’outil pour vous affirmer. Le truc qu’il vous faut pour retrouver confiance. Pour prendre connaissance de ce programme, et de son contenu, je vous invite à regarder la vidéo ci-après. Article rédigé par Frédéric Arminot, coach comportemental Spécialisé dans le traitement des problèmes dangoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats. Frédéric Arminot
Mode d’emploi des équipes dysfonctionnellesOn croit généralement que les causes des problèmes dans les équipes sont uniques et dépendant des contextes, pourtant, on retrouve bien souvent à l’origine de ces difficultés des lieux communs. Une seule de ces raisons suffit et pourtant on peut voir un certain nombre d’équipes en cumuler plusieurs. Identifier les pièges est la première des solutions. Voici les principales difficultés rencontrées et les moyens pour en vision commune et façon unique de faireIl n’est pas rare que les équipes dysfonctionnelles fassent la confusion entre vision inspirante et uniformisation des méthodes. L’équipe va alors s’attacher à fixer un cadre de fonctionnement uniforme et rigide. Les façons de faire sont passées à la loupe et l’on constate une augmentation importante des procédures et processus. A grand renfort d’experts, le système se contraint lui-même en se ne parle pas ici de méthodes de fabrication ou de réglementation imposée, mais de fiches, notes internes et procédures à n’en plus finir. Toutes les actions de l’entreprise peuvent être passées sous forme de fiches et l’on trouvera des procédures pour les réunions, pour les entrevues client, l’accueil de nouveaux salariés… Loin de donner des objectifs ou l’esprit de ce que l’on attendrait de tel ou tel action et en quoi elle s’inscrit dans le projet global de l’entreprise, on retrouvera des logigrammes d’enchainement d’action ou des directives, qui se focalisent sur le comment » ou le quoi » sans évoqué le pour quoi ».Outre le fait que rapidement la somme des procédures rend tout action lourde et peu réactives, cela a tendance à priver de toute réflexion les équipes. Le souci avec le obéit et tais toi » est qu’il prive tout un chacun de son bon sens et conduit à des aberrations qui ne manqueront pas de provoquer la rédaction de nouvelles les équipes agiles on s’efforcera de communiquer en priorité sur le pour quoi » l’on doit faire les choses en laissant le maximum d’initiatives sur le comment et le recherche de coupable ou de bouc-émissaireLa culpabilisation ou la recherche de boucs-émissaires sont un grand classique des équipes dysfonctionnelles. Quand un système va mal et veut perdurer, il lui faut trouver un exutoire. Le bouc-émissaire est là pour cela, l’équipe va projeter une culpabilité collective sur une victime désignée. Le bouc émissaire va porter sur son dos les erreurs des autres et endosser la responsabilité de tous les maux. Cela permet à l’équipe de rester dans le déni et de ne pas se remettre en reconnait généralement de l’extérieur ce type de comportement collectif au fait qu’il y a une fonction ou un poste dans l’équipe qui bénéficie d’un turnover très élevé. Généralement un nombre anormalement élevé de personnes sont passés par ce poste avant vous. De l’intérieur, on constate souvent des directives floues ou, à l’inverse, trop précises, puis des reproches sur des choses qui n’étaient pas clairs dés le début. La personne à l’impression de vivre une situation injuste et s’attend en permanence à se faire tomber dessus sans pouvoir en comprendre les phénomène se produit aussi quand une équipe anciennement constituée accueil un nouveau membre. Deux univers se rencontrent, un avec des règles implicites établies le groupe constitué et un autre, neuf ou empreint d’une autre culture le nouvel arrivant. Le fait de ne pas prendre le temps d’inclure le nouvel arrivant et d’intégrer aussi sa culture va engendrer des non-dits, puis un réflexe de rejet du groupe antérieurement constitué. En fonction du niveau de rejet et de rigidité du groupe, cela va conduire au mieux à une rigidification du système et la fabrication d’un nouveau soldat ou, au pire, la création du fameux équipes performantes prennent le temps d’inclure les nouveaux et considèrent comme une richesse les nouvelles façons de voir. Elles profitent de l’introduction de sang neuf pour remettre en question leurs pratiques et les améliorer. Elles prennent le temps de partager leur culture et leur façon de faire, expliquent les tenants et les aboutissants de leurs pas être capable de se confronterC’est un grand classique, les équipes dysfonctionnelles n’arrivent pas à se confronter sans provoquer des drames. La moindre divergence de pensée est jugée comme une attaque personnelle et les réunions virent rapidement au pugilat, quand il est encore possible d’en faire. Dans certaines équipes, les réunions sont tout bonnement abandonnées par fautes de souvent dans ses équipes, il n’est pas possible d’amener de nouvelles idées, le nouvel arrivant qui voudrait changer les choses va essuyer des refus en cascade, il ne faudrait pas qu’une idée passe alors que celles émises précédemment ont été refusées. Une équipe performante est capable de se confronter et de confronter ses points de vue. Bien sûr, exposer des avis divergents nécessite un peu de tact, mais les entendre nécessite aussi suffisamment de confiance en soi pour ne pas se sentir remis en question. Les équipes performantes parlent des idées et non des gens. Confondre la valeur travail et la valeur crééeLes équipes dysfonctionnelles peuvent avoir tendance à confondre la valeur travail et la valeur réellement créée. Il n’est pas rare de voir s’agiter les équipes dysfonctionnelles comme des abeilles. Le travail est devenu la valeur, il faut montrer que l’on travaille au risque de se voir critiquer ou sanctionner. Si l’on rajoute les défauts précédents, le temps peut être occupé à produire des procédures et à en vérifier l’exécution. Le temps peut aussi être perdu à bâtir des argumentaires pour se justifier ou justifier ses actions. On assiste souvent dans ces équipes à un réflexe d’occupation des moyens. La logique n’est pas ici de faire mieux avec moins, mas de mobiliser ce qui a été alloué. Toute nouvelle action donne lieu à une tractation sur les moyens pour la on arrive dans ce genre d’équipe on peut constater assez rapidement que les taches qui nous sont confiées n’ont pas forcément une grande utilité, on perçoit généralement aussi une profonde sensation de complication, on court tout le temps même si on ne sait pas trop équipes performantes sont attentives à la valeur crées pour le client. En agilité, on développe le concept de product owner qui est le garant du client pour tout ce qui est création de valeur. On s’attache à maximiser cette création et à minimiser le travail pour y parvenir notamment en utilisant le principe de simplicité. Les moyens ne sont pas vus comme une finalité, optimisation et amélioration continue sont des préoccupations de tous les et cloisonnementUne autre caractéristique des équipes dysfonctionnelles est qu’elles pratiquent régulièrement l’opacité dans leur communication ainsi que le cloisonnement des informations. Le but ici souvent d’assurer un contrôle par la connaissance. Pour quelques raisons que ce soient, quand la confiance n’est plus présente, chacun joue chasse gardée. Détenir une information peut être un atout offensif ou défensif. L’information c’est le pouvoir » est un dicton à prendre ici au premier degré. On retrouve classiquement des stratégies de dissimulation de l’information utile et de prés carrés. Ceci a des effets néfastes, on assiste à une hyper spécialisation des profils et la création de goulots d’étranglement. Chaque tâche ne peut être faite que par un petit nombre de spécialistes, qui communiquent peu entre eux. Les compétences on tendances à ce réduire avec le temps. Chaque personne essaye de développer ses compétences par lui-même au prix d’efforts qui pourraient être définitive, l’écart se creuse, la méfiance augmente et les tensions de charge s’accumulent. L’équipe n’arrive plus à faire face aux difficultés ce qui peut entrainer d’autres phénomènes allant du désengagement à la création de boucs émissaires en passant par le burnout. L’opacité se répercute bien souvent chez le client qui ne découvre bien souvent les erreurs que très tardivement ce qui engendre de l’insatisfaction client. Un mauvais manager qui désirerait tout contrôler peut se retrouver à l’origine de ces types de ces équipes les compétences ne sont pas partagées ou diffusées, mais gardées précieusement. Le nouvel arrivant peut se retrouver relativement isolé et devra se débrouiller tout seul pour sens inverse, les équipes agiles privilégient la transparence et le partage, le travail par pair est commun et l’on partage les connaissances pour viser l’excellence opérationnelle. La transparence va jusque chez le client qui est au cœur du projet de ces succès comme de ces difficultés. Le fait de livrer régulièrement et dès le début de la valeur à son client contribue à cette notion de transparence et de confiance qui se construit tout au long du constate qu’il est assez facile finalement de mettre en place des mécanismes qui, au final, conduiront à fabriquer des équipes dysfonctionnelles et nuiront à la bonne conduite des projets. Le plus embêtant est que ces erreurs peuvent se masquer et passer inaperçues pendant un temps. Quand les problèmes deviennent visibles, les comportements inadaptés sont souvent bien ancrés dans les modes de fonctionnement. Un coaching d’équipe peut des fois être le dernier recours avant dissolution des équipes pour permettre la prise de conscience et restaurer une dynamique positive avant que cela ne se avez une impression de déjà -vu, des besoins spécifiques n’hésitez pas nous contacter Contactez-nousEn savoir plus ?Notre dossier Agilité dans les organisations
par Bate Felix et Ron Bousso ABERDEEN, Ecosse Reuters - Les gouvernements du monde entier devraient prendre des mesures fortes en faveur de la réduction de la consommation de combustibles fossiles et les consommateurs devraient être prêts à payer davantage au lieu de faire des compagnies pétrolières les "boucs émissaires", estime le PDG de Total, Patrick Pouyanné. "Bizarrement, le débat tourne autour de l'offre, il devrait plutôt se faire sur la demande", souligne le numéro un du géant pétrolier français, connu pour son franc-parler, dans une interview accordée à Reuters à Aberdeen, en Ecosse. "Les gens ne consomment pas de pétrole parce que nous produisons du pétrole, ils consomment à cause des systèmes" existants, ajoute-t-il. "Aujourd'hui, les moteurs des voitures consomment de l'huile. Si demain les constructeurs automobiles décident que la plupart des voitures sont électriques, la demande disparaîtra". La question est également de savoir "Etes-vous prêts à payer plus? Les biocarburants sont plus chers que le pétrole. On ne peut pas faire la transition écologique avec l'idée que cela ne coûtera rien à personne. Cela coûtera", insiste Patrick Pouyanné. "Peut-être que la société veut que le pétrole soit vert, mais cela signifie être prêts à payer pour cela". Depuis son arrivée à la tête de Total en 2014 après la mort de son prédécesseur Christophe de Margerie dans un accident d'avion, Total a mis en place des objectifs de réduction des émissions de carbone - mais ces objectifs sont jugés insuffisants par ses détracteurs qui estiment qu'ils sont encore loin de ceux fixés par l'accord sur le climat conclu en 2015 à Paris. "ENORME ERREUR" Le groupe estime que d'ici 2040 le gaz, qui avec le pétrole représente aujourd'hui la grande majorité de ses activités, représentera 50% de ses activités 30% pour le pétrole et les biocarburants et 20% pour l'électricité. Abandonner sans délai le pétrole et le gaz serait "une énorme erreur", notamment parce qu'ils permettent de financer des technologies vertes, souligne Patrick Pouyanné, faisant écho aux propos tenus le PDG de Shell, Ben van Beurden, disant ne pas avoir d'autre choix que d'investir dans le pétrole et le gaz. "Supposons que nous annoncions aujourd'hui que nous avons cessé la production de pétrole est-ce que vous pensez que les voitures pourraient d'un coup rouler sans essence? Non, cela ne fonctionne pas. Ce n'est pas tout noir ou tout blanc", souligne Patrick Pouyanné. "Nous ne voulons pas nous éloigner du pétrole et du gaz", ajoute-t-il. "Nous avons toutes les capacités financières pour être aux commandes de la transition énergétique et ne pas être les méchants de l'histoire". La production de pétrole et de gaz du groupe pétrolier français a progressé de 9% l'an dernier avec un bénéfice net de près de 12 milliards de dollars. Si la majeure partie de ses 17,9 milliards de dollars d'investissements sont allés l'an dernier au pétrole et au gaz seuls 10% sont allés aux énergies renouvelables, Total a multiplié les investissements dans les énergies nouvelles ces dernières semaines, au Qatar, en Inde ou encore en Espagne. Version française Marine Pennetier, édité par Jean-Michel Bélot
comment ne plus être un bouc émissaire