Selonlâarticle 2241, alinĂ©a 2, du Code civil, la demande en justice interrompt le dĂ©lai de prescription ainsi que le dĂ©lai de forclusion, mĂȘme lorsque lâacte de saisine est annulĂ© par lâeffet dâun vice de procĂ©dure ; ce texte ne distinguant pas entre le vice de forme et lâirrĂ©gularitĂ© de fond, lâassignation mĂȘme affectĂ©e dâun vice de fond a un effet interruptif.
eneffet, lâabsence de recours Ă une conciliation, une mĂ©diation, ou une procĂ©dure participative prĂ©alable nâest pas sanctionnĂ©e si elle est justifiĂ©e par un motif lĂ©gitime tenant : « soit Ă lâurgence manifeste soit aux circonstances de lâespĂšce rendant impossible une telle tentative ou nĂ©cessitant quâune dĂ©cision soit rendue non
Lavant-projet élaboré par le Conseil fédéral en exécution de la motion 14.4008 "Adaptation du Code de procédure civile" visait à éliminer les faiblesses constatées par des adaptations ciblées. Une forte majorité des participants à la consultation a souscrit aux objectifs fixés et à l'approche choisie.
Linstance en liquidation dâastreinte Ă©tant soumise au rĂ©gime de la reprĂ©sentation obligatoire, câest sans violer les dispositions des articles 14 et 462 du Code de procĂ©dure civile que la cour dâappel a ordonnĂ© la rectification du dispositif de lâarrĂȘt liquidant cette astreinte dĂšs lors quâun avis dâaudience avait Ă©tĂ© adressĂ© Ă lâavocat ayant reprĂ©sentĂ© les
Larticle 2239 permet de suspendre le cours de la prescription durant les opĂ©rations dâexpertise. Par arrĂȘt rendu le 31 janvier 2019, la Cour de cassation achĂšve son travail de dĂ©construction de cet article en retenant que « la suspension de la prescription, en application de lâarticle 2239 du code civil, lorsque le juge accueille une demande de
Article4. - Chaque partie a le droit de prendre communication des piĂšces de la procĂ©dure et de tous les documents produits par son adversaire. Article 5. - Tous ajournements, toutes significations ou exĂ©cutions de jugements doivent ĂȘtre faits par huissier-notaire, sauf dispositions contraires de la loi. Article 6.
. ï»żLe Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 1281-14 EntrĂ©e en vigueur 2022-01-01 Le crĂ©ancier qui poursuit la vente aux enchĂšres de l'immeuble en application de l'article 2465 du code civil notifie l'acte de rĂ©quisition prĂ©vu Ă cet article par acte d'huissier de justice au dĂ©biteur principal, au tiers acquĂ©reur ainsi qu'aux autres crĂ©anciers titulaires d'une inscription sur l'immeuble. Cet acte contient, Ă peine de nullitĂ©, la constitution de l'avocat du requĂ©rant, la surenchĂšre et l'offre de caution. L'acte de rĂ©quisition de vente aux enchĂšres comporte l'attestation par l'avocat du crĂ©ancier qu'il s'est fait remettre, une caution bancaire irrĂ©vocable ou toute garantie Ă©quivalente, prĂ©cisĂ©ment Ă©noncĂ©e. Nota ConformĂ©ment aux I et II de l'article 7 du dĂ©cret n° 2021-1888 du 29 dĂ©cembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022 et s'appliquent aux procĂ©dures engagĂ©es Ă compter de leur entrĂ©e en vigueur. CitĂ©e par Article 1281-14
Home page Search by criteria Code de procĂ©dure civile du canton de Vaud. Rel... â Lausanne, impr. Corbaz et Robellaz 1847- 1857, 190x120mm, 158 + 189pages, demi-percaline. â Reference 49428 ââ ⏠⏠Bookseller's contact details Bouquinerie du VarisM. Daniel MonneyRoute de LĂ©chelles 361773 RussyCanton de Fribourg Switzerland bouquin 41 26 323 23 43 Contact bookseller Payment mode Sale conditions Nous expĂ©dions les livres dĂšs rĂ©ception de votre paiement. Vous avez la possibilitĂ© de nous retourner les livres commandĂ©s. Aux conditions suivantes âą Si le titre ne correspond pas Ă votre commande. âą Si lâĂ©tat du livre ne correspond pas Ă la description que nous en avons faite. âą Si le retour est fait dans les 15 jours. âą Si le retour est fait dans le mĂȘme emballage, comme vous lâavez reçu. âą Si le retour est accompagnĂ© dâun Ă©crit mentionnant les motifs. Ces conditions Ă©tant remplies, nous nous engageons Ă rembourser au client le prix des livres, sans les frais de port. Uniquement pour la Suisse, possibilitĂ© de payer sur facture sous 30 jours dĂšs rĂ©ception de la commande. Lieferkonditionen Wir versenden die BĂŒcher nach Eingang Ihrer Zahlung. Sie können die BĂŒcher zurĂŒckbeordert. Die folgenden Bedingungen âą Wenn der Titel nicht mit Ihrer Bestellung. âą Wenn sich der Zustand des Buches nicht mit der Beschreibung entsprechen wir gemacht haben. âą Wenn die RĂŒckgabe innerhalb von 15 Tagen. âą Wenn die RĂŒckgabe im gleichen Paket gemacht wird , wie Sie haben es empfangen. âą Wenn die RĂŒckkehr erfolgt durch schriftliche ErwĂ€hnung der begleitet GrĂŒnden. Diese Bedingungen sind erfĂŒllt, werden wir dem Kunden den Preis der BĂŒcher erstatten, ohne Porto. Nur fĂŒr die Schweiz können die Rechnung innerhalb von 30 Tagen nach Erhalt der Bestellung zu bezahlen. Terms of Delivery We ship the books upon receipt of your payment. You can return the books ordered. The following conditions âą If the title does not match your order. âą If the book's condition does not match the description we have made. âą If the return is made within 15 days. âą If the return is made in the same package as you have received it. âą If the return is accompanied by a written mentioning the reasons. These conditions are fulfilled, we will refund the customer the price of books, without postage. Only for Switzerland can pay the invoice within 30 days upon receipt of the order. Terminos de envio Enviamos los libros a la recepciĂłn de su pago. Puede devolver los libros ordenados. Segun las siguientes condiciones âą Si el tĂtulo no se corresponde con su pedido. âą Si la condiciĂłn del libro no coincide con la descripciĂłn que hemos hecho. âą Si la devoluciĂłn se hace dentro de 15 dĂas. âą Si la devoluciĂłn se hace en el mismo paquete que se ha recibido. âą Si la devoluciĂłn se acompaña de un escrito mencionando los motivos. Estas condiciones se cumplen, se reintegrarĂĄ al cliente el precio de los libros, sin gastos de envĂo. SĂłlo para Suiza pueden pagar la factura dentro de los 30 dĂas tras la recepciĂłn de la orden. Os termos de evnio NĂłs enviamos os livros apĂłs o recebimento do seu pagamento. VocĂȘ pode devolver os livros encomendados. As seguintes condiçÔes âą Se o tĂtulo nĂŁo corresponde ao seu fim. âą Se a condição do livro nĂŁo corresponder Ă descrição que fizemos. âą Se o retorno Ă© feito no prazo de 15 dias. âą Se o retorno Ă© feito no mesmo pacote como vocĂȘ o recebeu. âą Se o retorno Ă© acompanhado por uma escrita mencionando as razĂ”es. Estas condiçÔes sĂŁo cumpridas, iremos reembolsar o cliente o preço dos livros, sem portes. Apenas para a SuĂça pode pagar a fatura no prazo de 30 dias apĂłs o recebimento da ordem. The item was added to your cart You have just added - There are/is 0 items in your cart. Total ⏠without shipping fees What can I do with a user account ? What can I do with a user account ? All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches. You may manage a list of your favourite, regular searches. Your preferences language, search parameters, etc. are memorised. You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it. Get in touch with booksellers, order books and see previous orders. Publish Events related to books. And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !
L EĂON 1 L âACTION EN JUSTICE Chapitre 1 DĂ©finition de lâaction en justice Section 1 la notion dâaction en justice Lâaction en justice se distingue dâune part du droit substantiel et dâautre part, du droit procĂ©dural. On distingue Ă©galement lâaction en justice de la demande en justice elle-mĂȘme. §1 La distinction du droit et de lâactionLâarticle 30 du Code de procĂ©dure civile nous en donne une dĂ©finition lâaction en justice est le droit pour lâauteur dâune prĂ©tention dâĂȘtre entendu sur celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondĂ©e. Pour lâadversaire, câest le droit de discuter de cette prĂ©tention ».ça veut dire quâil faut bien distinguer lâaction en justice du droit substantiel ou droit en justice câest le droit de saisir le juge et de discuter, demander, faire valoir un droit. Le droit substantiel câest le fond du droit, c'est-Ă -dire bien ou mal important que les deux soit indĂ©pendant. Si on le conçoit autrement cela signifie que lâon prĂ©voit le droit avant le droit » = on est obligĂ© de justifier du bien ou du mal fondĂ© de notre droit AVANT de pouvoir le discuter si on ne dĂ©montre pas que quelque chose est exact, on nâaurait pas le droit dâagir, câest complĂštement idiotDONC le droit dâaction doit toujours ĂȘtre indĂ©pendant du droit substantiel, car sinon la substance de ma prĂ©tention doit dâabord ĂȘtre analysĂ©e avant dâagir. Jâai le droit dâagir, peut importe ce que je raconte, car on nâobserve PAS la nature. Le droit et lâaction entretiennent donc des relations MAIS des relations distinctes. La Cour de cassation rĂ©pĂšte rĂ©guliĂšrement que lâexistence dâun droit par un demandeur nâest pas une condition de recevabilitĂ© de son action mais de son succĂšs = une action peut ĂȘtre recevable mais mal fondĂ©e. §2 La distinction de lâaction et de la demandeLa demande en justice nâest que le PROLONGEMENT du droit dâagir. Le droit dâagir se matĂ©rialise par la demande en justice. La demande en justice est formĂ©e par un faisceau de prĂ©tention. Il constitue un ensemble que lâon soumet au juge, et cet ensemble peut ĂȘtre plus ou moins complet ex une partie est victime dâun accident de circulation. Il faudra dĂ©terminer le niveau de son handicap, les rĂ©percussions de accident. Il a dâune maniĂšre gĂ©nĂ©ral un droit subjectif qui est lâindemnisation de son prĂ©judice, et le prononcĂ© de la responsabilitĂ© de lâauteur de lâinfraction. A partir de lĂ , la demande en justice peut ĂȘtre formĂ©e sur UN aspect de son droit subjectif, c'est-Ă -dire que la demande en justice nâĂ©puise pas le droit dâagir, ne le rend pas inutilisable, car ce nâest quâune partie du droit dâagir. En gros, ce nâest pas parce que je fais une demande en justice, que je ne pourrais pas agir sur le pour ça que les deux ne sont pas identiques, sinon, ça signifie que si on fait une demande en justice, on nâa plus de droit dâagir par la suite. Et câest faux, car Ă partir du droit dâagir que je possĂšde, je peux engager une multiplicitĂ© de demandes. Ăa signifie aussi que si jâengage une demande en justice mais que jây renonce, je ne perds pas pour autant mon droit dâagir.
LES RĂGLES DE COMPĂTENCE PRIVILĂGIĂES LES ARTICLES 14 ET 15 DU CODE CIVIL â Auparavant, ces articles avaient une importance considĂ©rable en droit international privĂ©, puisquâils Ă©taient les seuls Ă pouvoir fonder la compĂ©tence dâun juge français â DĂšs 1962, leur importance a commencĂ© Ă dĂ©cliner â Aujourdâhui, ils nâont quâune utilitĂ© rĂ©siduelle en effet, câest seulement si aucune rĂšgle des articles 42 du Code de ProcĂ©dure Civile ne permet de dĂ©signer un tribunal, que lâon a recours aux articles 14 et 15 du Code civil â MalgrĂ© leur caractĂšre rĂ©siduel, la doctrine est trĂšs hostile envers ces articles elle considĂšre que le rattachement Ă la nationalitĂ© des parties nâest pas un lien significatif, car il repose sur un lien trop fragile et subjectif â Lâarticle 14 du Code civil donne compĂ©tence aux tribunaux francais lorsquâun Français est demandeur LâĂ©tranger, mĂȘme non rĂ©sidant en France, pourra ĂȘtre citĂ© devant les tribunaux français, pour lâexĂ©cution des obligations par lui contractĂ©es en France avec un Français ; il pourra ĂȘtre traduit devant les tribunaux de France, pour les obligations par lui contractĂ©es en pays Ă©tranger envers des Français. » â En thĂ©orie, on pourrait se contenter de ce seul lien de nationalitĂ© â En pratique, il faut nĂ©cessairement un autre Ă©lĂ©ment de rattachement ex. si un Français saisit le tribunal francais contre un australien sur le fondement de lâarticle 14 du Code civil et obtient gain de cause, mais que les biens du dĂ©fendeur se trouvent en Australie, la dĂ©cision ne pourra ĂȘtre invoquĂ©e quâen Australie ; or, les tribunaux australiens peuvent rejeter la dĂ©cision francaise qui a seulement pris en compte la nationalitĂ© pour fonder la compĂ©tence du juge â Lâarticle 15 du Code civil donne compĂ©tence aux tribunaux francais lorsquâun Français est dĂ©fendeur Un Français pourra ĂȘtre traduit devant un tribunal de France, pour des obligations par lui contractĂ©es en pays Ă©tranger, mĂȘme avec un Ă©tranger. » â A priori, cet article semble favorable aux Ă©trangers â En rĂ©alitĂ©, la jurisprudence considĂšre que lâarticle 15 du Code civil impose la seule compĂ©tence des juridictions françaises, lorsque le dĂ©fendeur est francais â Dans les annĂ©es 1970 et 1980, les critiques Ă©taient trĂšs vives â Aujourdâhui, la doctrine sâest calmĂ©e A Le champ dâapplication des articles 14 et 15 du Code civil 1 Le champ dâapplication ratione materiĂŠ â Les articles 14 et 15 du Code civil mentionnent chacun les obligations » or, il existe 2 sortes dâobliations â Lâobligation contractuelle un contrat se crĂ©e par un engagement librement assumĂ© par une partie envers une autre â Lâobligation dĂ©lictuelle ex. lâobligation alimentaire un contrat se crĂ©e Ă raison dâun fait Le principe lâinterprĂ©tation large â La jurisprudence constante considĂšre que les articles 14 et 15 du Code civil doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s largement quant Ă leur champ dâapplication matĂ©rielle â 27 mai 1970 lâarrĂȘt WEISS » de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant Ă lâorigine de cette jurisprudence, en dĂ©clarant les articles 14 et 15 du Code civil ont une portĂ©e gĂ©nĂ©rale sâĂ©tendant Ă toutes les matiĂšres contractuelle, dĂ©lictuelle, patrimoniale, extra-patrimoniale, etc. » â 9 dĂ©cembre 2003 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation sâinscrit le plus rĂ©cemment Ă une longue liste dâarrĂȘts confirmatifs Les exceptions â Il y a 3 domaines oĂč les juridictions françaises ne sont pas compĂ©tentes â Les voies dâexĂ©cution pratiquĂ©es Ă lâĂ©tranger les juridictions Ă©trangĂšres en cause en ont le monopole â Les actions rĂ©elles immobiliĂšres concernant un immeuble situĂ© Ă lâĂ©tranger seules les juridictions du lieu de situation de lâimmeuble sont compĂ©tentes, selon un principe unanimement partagĂ© entre les Ătats â Les demandes en partage dans le cadre dâune succession portant sur des immeubles situĂ©s Ă lâĂ©tranger cette jurisprudence est constante depuis 1933 2 Le champ dâapplication ratione personĂŠ â La seule condition dâapplication des articles 14 et 15 du Code civil, câest que lâon soit en prĂ©sence dâun Français mĂȘme domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger on se contente dâun critĂšre purement subjectif cĂ d, la nationalitĂ©, puisque le domicile nâest pas pris en compte â 1Ăšre nuance sachant que les articles 14 et 15 du Code civil peuvent sâappliquer aussi aux personnes morales, la dĂ©termination de la nationalitĂ© dâune sociĂ©tĂ© nĂ©cessite la prise en compte de son siĂšge social cĂ d, son domicile â Le critĂšre de lâĂ©tablissement est donc pris en compte de maniĂšre incidente â 2e nuance dĂšs lors que le dĂ©fendeur est domiciliĂ© sur le territoire dâun Ătat-membre, il faut appliquer les seules rĂšgles du rĂšglement N° 44-2001 et de la Convention de Bruxelles â Ex. lâarticle 14 du Code civil ne pourra jamais ĂȘtre appliquĂ© Ă un dĂ©fendeur français domiciliĂ© en Allemagne â 3e nuance lorsque le dĂ©fendeur nâest pas domiciliĂ© sur le territoire dâun Ătat-membre, lâarticle 4 du rĂšglement N° 44-2001 prĂ©voit que toute personne, quelle que soit sa nationalitĂ©, dĂšs lors quâil est domiciliĂ© sur le territoire dâun Ătat-membre, pourra invoquer toutes les rĂšgles de compĂ©tence de cet Ătat-membre » â Ainsi, dâaprĂšs cet article, la qualification dâune personne de Français nâest plus dĂ©cisive ce qui compte, câest quâelle soit domiciliĂ©e en France â Un problĂšme peut se poser sur le moment oĂč lâon doit apprĂ©cier la nationalitĂ© ex. si un Ă©tranger conclut un contrat, mais obtient ensuite la nationalitĂ© francaise, peut-on lâassigner devant un tribunal francais en vertu de lâarticle 15 du Code civil ou faut-il tenir compte de la nationalitĂ© du dĂ©fendeur au moment de la naissance de la situation juridique ? â 16 juin 1928 lâarrĂȘt BANQUE DâITALIE » de la Cour dâappel de Paris dĂ©clare quâil faut uniquement se rĂ©fĂ©rer Ă la qualification de la nationalitĂ© francaise au moment de lâassignation â La Cour dâappel de Paris indique que les articles 14 et 15 du Code civil sont des lois de procĂ©dure ainsi, par privilĂšge procĂ©dural, on ne tient pas compte des droits litigieux en compte, mais seulement de la nationalitĂ© au moment de lâintroduction de lâinstance â 21 mars 1966 lâarrĂȘt COMPAGNIE LA MĂTROPOLE » de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation confirme cette solution, en dĂ©clarant que la compĂ©tence des tribunaux francais est fondĂ©e sur la nationalitĂ© des parties et non sur la nature des droits litigieux » â La compagnie dâassurance LA MĂTROPOLE avait indemnisĂ© une sociĂ©tĂ© britannique ayant subi un dommage causĂ© par une autre sociĂ©tĂ© britannique dans le cadre dâun contrat de transport ; lâassureur exerce une action en subrogation contre la sociĂ©tĂ© Ă lâorigine du dommage ; la sociĂ©tĂ© britannique refuse de payer ; la compagnie LA MĂTROPOLE saisit alors les tribunaux francais sur le fondement de lâarticle 14 du Code civil ; la sociĂ©tĂ© britannique prĂ©tend que la compagnie dâassurance, qui est francaise, ne peut faire valoir ses propres droits, car il est subrogĂ© dans les droits de la victime du prĂ©judice, qui est britannique â La Cour de cassation effectue une interprĂ©tation large de lâarticle 14 du Code civil, en dĂ©clarant quâil faut uniquement tenir compte de la nationalitĂ© du demandeur, peu importe que les droits Ă©taient nĂ©s au profit dâune personne de nationalitĂ© Ă©trangĂšre » â Cette solution est parfaitement transposable Ă dâautres hypothĂšses liste non exhaustive â MĂȘme si le dĂ©funt est de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, il suffit que lâun des hĂ©ritiers soit de nationalitĂ© francaise pour quâil puisse invoquer les articles 14 et 15 du Code civil â MĂȘme si le cĂ©dant est de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, il suffit que le cessionnaire soit de nationalitĂ© francaise pour quâil puisse invoquer les articles 14 et 15 du Code civil â Toutefois, la jurisprudence a posĂ© 2 rĂ©serves Ă ce privilĂšge procĂ©dural â 1Ăšre rĂ©serve la reprĂ©sentation â Le reprĂ©sentant est transparent, puisquâil agit au nom et pour le compte du reprĂ©sentĂ© ainsi, mĂȘme si le reprĂ©sentant est francais, il ne pourra pas invoquer les articles 14 et 15 du Code civil si le reprĂ©sentĂ© est Ă©tranger â 22 fĂ©vrier 2005 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation rĂ©affirme cette solution â 2nde rĂ©serve lâutilisation frauduleuse de lâarticle 14 du Code civil â 24 novembre 1987 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation consacre cette rĂ©serve â Une sociĂ©tĂ© californienne intente une action devant les tribunaux californiens ; elle nâobtient pas gain de cause ; par consĂ©quent, elle va cĂ©der la crĂ©ance litigieuse Ă sa filiale francaise et lui ordonner de saisir les juridictions françaises ; la cession est donc fait dans le seul but de bĂ©nĂ©ficier de lâarticle 14 du Code civil â La Cour de cassation dĂ©clare que la cession est frauduleuse les juridictions françaises ne peuvent donc pas ĂȘtre compĂ©tentes dans une telle situation. B La renonciation au privilĂšge de juridiction â La jurisprudence a toujours analysĂ© les articles 14 et 15 du Code civil comme des privilĂšges auquel on peut renoncer et non comme des sujĂ©tions imposĂ©es â 1Ăšre justification ces articles sont rĂ©digĂ©s de maniĂšre potestative ex. le Français pourra » â 2nde justification lâimpossibilitĂ© de renoncer aux articles 14 et 15 du Code civil constituerait un handicap pour le ressortissant francais dans le domaine des affaires internationales â Le dĂ©fendeur français peut renoncer au bĂ©nĂ©fice de lâarticle 14 du Code civil, mais aussi Ă lâarticle 15 du Code civil â Toutefois, dans ce dernier cas, il faut aussi que le demandeur quâil soit francais ou Ă©tranger renonce Ă©galement Ă lâarticle 15 du Code civil â 7 dĂ©cembre 1971 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation consacre cette nĂ©cessitĂ© de double renonciation 1 Le caractĂšre dâordre public des articles 14 et 15 du Code civil ? â Ătant donnĂ© que lâon peut renoncer aux articles 14 et 15 du Code civil, ces dispositions ne peuvent pas ĂȘtre dâordre public par consĂ©quent, le juge francais ne peut jamais soulever dâoffice lâapplicabilitĂ© des articles 14 et 15 du Code civil â 21 mai 1963 la chambre civile de la Cour de cassation consacre le caractĂšre dâordre public de lâarticle 14 du Code civil â Le demandeur invoque la rĂšgle de compĂ©tence territoriale interne du Code de ProcĂ©dure Civile transposĂ©e au droit international, mais les conditions posĂ©es par les textes nâĂ©taient pas remplies ; or, la Cour dâappel va appliquer dâoffice lâarticle 14 du Code civil â 9 octobre 1967 la chambre commerciale de la Cour de cassation consacre le caractĂšre dâordre public de lâarticle 15 du Code civil â Le demandeur invoque la rĂšgle de compĂ©tence territoriale interne du Code de ProcĂ©dure Civile transposĂ©e au droit international, mais les conditions posĂ©es par les textes nâĂ©taient pas remplies ; or, la Cour dâappel va appliquer dâoffice lâarticle 15 du Code civil â 16 avril 1985 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation opĂšre un revirement de jurisprudence, en dĂ©clarant que le juge doit appliquer la rĂšgle de droit aux faits allĂ©guĂ©s, au besoin dâoffice » â Les parties avaient visĂ© lâarticle 12 du Code de ProcĂ©dure Civile, mais celui-ci nâĂ©tait pas applicable â 26 mai 1999 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation opĂšre Ă nouveau un revirement de jurisprudence, en dĂ©clarant que le juge ne peut pas appliquer dâoffice les articles 14 et 15 du Code civil » â 22 fĂ©vrier 2005 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation semble Ă nouveau avoir opĂ©rĂ© un revirement de jurisprudence, car il semble indiquer que les articles 14 et 15 du Code civil doivent ĂȘtre appliquĂ©s dâoffice 2 Les formes de renonciation â La renonciation peut revĂȘtir 2 formes principales â 1Ăšre forme lâaction en justice exercĂ©e Ă lâĂ©tranger â En ce qui concerne lâarticle 14 du Code civil, la renonciation du demandeur est prĂ©sumĂ©e en revanche, le demandeur francais pourra prouver quâil nâavait pas entendu renoncer Ă son privilĂšge liste non exhaustive â 1Ăšre preuve des raisons dâurgence notamment pour suspendre la prescription justifiaient la saisine des juridictions Ă©trangĂšres â 2e preuve le demandeur saisit les juridictions Ă©trangĂšres, car il pensait que son dĂ©biteur Ă©tranger nâavait aucun bien en France â En ce qui concerne lâarticle 15 du Code civil, la renonciation prĂ©sente une particularitĂ©, puisque 2 droits vont sâopposer en effet, le droit du demandeur francais ou Ă©tranger est opposĂ© au droit du dĂ©fendeur francais â La renonciation du demandeur est tout simplement constituĂ©e par la saisine dâun tribunal Ă©tranger â La renonciation du dĂ©fendeur va ĂȘtre traduite par lâattitude procĂ©durale du dĂ©fendeur Ă lâĂ©tranger si le dĂ©fendeur se prĂ©sente Ă lâĂ©tranger, se dĂ©fend au fond et ne conteste pas la compĂ©tence du tribunal Ă©tranger, il y aura renonciation â 15 novembre 1983 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â 28 janvier 2003 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â 2e forme la renonciation contractuelle â 1Ăšre possibilitĂ© rare une clause prĂ©cise que la partie francaise renonce aux articles 14 et 15 du Code civil â 2e possibilitĂ© une clause attributive de juridiction dĂ©signant une juridiction Ă©trangĂšre â 18 octobre 1988 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â 3e possibilitĂ© une clause compromissoire dĂ©signant un tribunal arbitral â 21 juin 1965 lâarrĂȘt de la chambre commerciale de la Cour de cassation en est une illustration â 3e cession la cession de droit â Le cessionnaire français nâest pas impliquĂ© dans le rapport de droit originaire il nâintervient que de maniĂšre subsĂ©quente â 25 novembre 1986 lâarrĂȘt le plus significatif de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation â Un contrat classique est conclu entre 2 personnes de nationalitĂ© Ă©trangĂšre ; ce contrat comporte une clause attributive de juridiction dĂ©signant un tribunal Ă©tranger ; ensuite, un assureur francais est subrogĂ© dans les droits de lâune des parties au contrat â 1Ăšre interprĂ©tation puisque lâassureur francais nâa pas consenti Ă la clause attributive de juridiction, il nây a pas de renonciation â 2nde interprĂ©tation la clause attributive de juridiction fait partie de lâensemble contractuel que le lâassureur francais doit nĂ©cessairement tenir compte lorsquâil accepte la cession â La Cour de cassation opte pour la 2nde interprĂ©tation, en dĂ©clarant que le lâassureur francais doit se soumettre Ă la clause attributive de juridiction â 24 novembre 1987 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation â Une cession de crĂ©ance est opĂ©rĂ©e au profit dâune personne francaise, alors quâune instance relative Ă la crĂ©ance est dĂ©jĂ en cours â La Cour de cassation considĂšre que dĂšs lors que le titulaire Ă lâorigine de la crĂ©ance a saisi un tribunal Ă©tranger, le cessionnaire ne peut plus se prĂ©valoir de lâarticle 14 du Code civil â NB la dĂ©cision Ă©tait aussi fondĂ©e sur la fraude C Le tribunal spĂ©cialement compĂ©tent â Jusquâen 1985, le problĂšme ne sâest pas posĂ©, puisquâil y avait 2 systĂšmes de compĂ©tence complĂštement indĂ©pendants qui cohabitaient ainsi, lorsque lâon appliquait les articles 14 et 15 du Code civil, on consultait le droit interne aux articles 42 et suivants du Code de ProcĂ©dure Civile pour connaĂźtre quel tribunal Ă©tait spĂ©cialement compĂ©tent â AprĂšs 1985, une hiĂ©rarchie apparaĂźt entre les 2 systĂšmes de compĂ©tence en effet, les articles 14 et 15 du Code civil ne peuvent jouer que sâil nây a pas de rattachement objectif aux articles 42 et suivants du Code de ProcĂ©dure Civile â Par dĂ©finition, on ne peut donc plus appliquer les articles 42 et suivants du Code de ProcĂ©dure Civile pour dĂ©terminer le tribunal spĂ©cialement compĂ©tent, puisque mĂȘme au niveau interne, il faudrait un lien de rattachement objectif il a donc fallu trouver un nouveau systĂšme â Dâabord, 2 systĂšmes avaient Ă©tĂ© prĂ©conisĂ©s â 1Ăšre possibilitĂ© la plus rationnelle le demandeur devrait saisir le tribunal de son propre domicile ou de sa propre rĂ©sidence en France â 1er inconvĂ©nient on donne systĂ©matiquement compĂ©tence au tribunal du demandeur â 2nd inconvĂ©nient le demandeur francais nâa pas nĂ©cessairement de domicile en France â 23 avril 1959 lâarrĂȘt WEILLER » de la chambre civile de la Cour de cassation dĂ©clare que, dans ce cas, le demandeur doit saisir le tribunal de son choix, sous rĂ©serve de ne pas opĂ©rer ce choix de maniĂšre frauduleuse » â Le dĂ©fendeur est domiciliĂ© en Belgique et le demandeur saisit le tribunal de Perpignan â La Cour de cassation relĂšve la fraude, en ce que rien ne justifiait le demandeur de saisir un tribunal aussi Ă©loignĂ© du dĂ©fendeur â 2nde possibilitĂ© le demandeur peut saisir le tribunal de son choix, sous condition quâil soit Ă©clairĂ© par les nĂ©cessitĂ©s dâune bonne administration de la justice â 9 fĂ©vrier 1960 lâarrĂȘt de la chambre civile de la Cour de cassation consacre cette ce systĂšme â En matiĂšre patrimoniale, le demandeur devra saisir la juridiction dans le ressort dans laquelle se trouvent des biens du dĂ©fendeur â Au fil du temps, le principe de la bonne administration de la justice de la 2nde possibilitĂ© sâest gĂ©nĂ©ralisĂ© â 19 juin 1978 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â Le dĂ©cret du 12 mai 1981 a rajoutĂ© un alinĂ©a Ă lâarticle 42 alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure Civile Si le dĂ©fendeur nâa ni domicile, ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč lui-mĂȘme demeure ou celle de son choix sâil demeure Ă lâĂ©tranger. » â Ce texte Ă©tait prĂ©vu Ă des litiges purement internes, mais une partie de la doctrine avait voulu transposer cette solution Ă lâordre international â Toutefois, lâarticle 42 alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure Civile ne mentionne pas la bonne administration de la justice or, il semble, aujourdâhui, quâil faut toujours prendre en compte le principe de la bonne administration de la justice â De plus, aucun arrĂȘt ne vise expressĂ©ment lâarticle 42 alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure Civile Les autres fiches de cours Droit international public cours et fichesLe droit international cours et fichesReconnaissance et exĂ©cution en France des jugements Ă©trangersLâexĂ©cution des jugements Ă©trangers en droit europĂ©enArticles 14 et 15 du code civil et compĂ©tence du juge françaisUn rĂ©sumĂ© de droit internationalLes rĂšgles de compĂ©tences des tribunaux françaisLes rĂšgles de compĂ©tence du rĂšglement Bruxelles ILe champ dâapplication matĂ©rielle du rĂšglement de Bruxelles ILe contrĂŽle de lâinterprĂ©tation de la loi Ă©trangĂšreLe contrĂŽle de lâapplication de la rĂšgle de conflitLe contenu de la loi Ă©trangĂšreLâapplication dâoffice de la rĂšgle de conflit de loisLâexception 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Les parties soumettent au conseiller de la mise en Ă©tat, qui est seul compĂ©tent depuis sa dĂ©signation et jusqu'Ă la clĂŽture de l'instruction, leurs conclusions, spĂ©cialement adressĂ©es Ă ce magistrat, tendant Ă â prononcer la caducitĂ© de l'appel ; â dĂ©clarer l'appel irrecevable et trancher Ă cette occasion toute question ayant trait Ă la recevabilitĂ© de l'appel ; les moyens tendant Ă l'irrecevabilitĂ© de l'appel doivent ĂȘtre invoquĂ©s simultanĂ©ment Ă peine d'irrecevabilitĂ© de ceux qui ne l'auraient pas Ă©tĂ© ; â dĂ©clarer les conclusions irrecevables en application des articles 909 et 910 ; â dĂ©clarer les actes de procĂ©dure irrecevables en application de l'article 930-1. Les parties ne sont plus recevables Ă invoquer devant la cour d'appel la caducitĂ© ou l'irrecevabilitĂ© aprĂšs la clĂŽture de l'instruction, Ă moins que leur cause ne survienne ou ne soit rĂ©vĂ©lĂ©e postĂ©rieurement. NĂ©anmoins, sans prĂ©judice du dernier alinĂ©a du prĂ©sent article, la cour d'appel peut, d'office, relever la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'irrecevabilitĂ© de l'appel ou la caducitĂ© de celui-ci. Les ordonnances du conseiller de la mise en Ă©tat statuant sur la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'irrecevabilitĂ© de l'appel, sur la caducitĂ© de celui-ci ou sur l'irrecevabilitĂ© des conclusions et des actes de procĂ©dure en application des articles 909,910, et 930-1 ont autoritĂ© de la chose jugĂ©e au principal.
article 14 du code de procédure civile