Lamesure de l'impact environnemental d'une installation photovoltaĂŻque s'effectue par une analyse du cycle de vie du systĂšme depuis sa fabrication jusqu'Ă  son installation, son fonctionnement sur site et sa fin de vie. Ce type d'analyse est dĂ©fini selon les normes ISO-14040-44 (2006), selon les principes rĂ©sumĂ©s dans le schĂ©ma suivant : NOTESCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE. Etude de paramĂštres liĂ©s Ă  l’inflammabilitĂ© et Ă  l’explosivitĂ© d’échantillons de poussiĂšres de bois humide L. Perrin, O. Dufaud Laboratoire des Sciences du gĂ©nie Chimique - CNRS - Nancy J-M. Petit, B. SalĂ© INRS - Paris NS 284 juillet 2008 Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© pour la prĂ©vention des accidents du travail et des Informationscientifique et technique. La Commission canadienne de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire (CCSN) tient compte des meilleures donnĂ©es scientifiques accessibles lorsqu’elle prend des dĂ©cisions. Elle met en Ɠuvre des initiatives et des programmes de recherche afin d’ĂȘtre au courant de la nouvelle information scientifique, de crĂ©er sa propre CesJournĂ©es Scientifiques et Techniques ont pour objectif de favoriser les Ă©changes interdisciplinaires entre tous les acteurs concernĂ©s : de la recherche publique aux opĂ©rateurs privĂ©s en passant par les gestionnaires et les collectivitĂ©s territoriales. Elles se dĂ©rouleront les 11 et 12 septembre 2017 au Centre des CongrĂšs VINCI de Tours. ouinstallations. Ces installations rĂ©pondent aux besoins d’une communautĂ© de chercheurs canadiens reprĂ©sentant une masse critique d’utilisateurs rĂ©partis Ă  la grandeur du pays. Elles offrent un accĂšs partagĂ© Ă  un parc d’équipements, de services, de ressources et de personnel scientifique et technique hautement spĂ©cialisĂ©s. Ces La« vĂ©ritĂ© » de l’artiste n’est pas celle du chercheur, et il est impossible d’établir une hiĂ©rarchie entre les deux approches, chacune ayant ses dĂ©marches et caractĂšres propres. Toute mĂ©thode, pour s’exercer, fait appel Ă  un ensemble de « techniques » : pour la mĂ©thode scientifique, technique de l’analyse de contenu, technique de la construction d’un plan . Conseil et assistanceNotre savoir-faire au service de votre projet, de A Ă  ZForte d’une double expertise terrain + approche normative et rĂ©glementaire, C2AP occupe une position centrale parmi l’ensemble des acteurs de la fumisterie et des appareils de chauffage au bois et les accompagne au sommes en mesure de fournir une assistance Ă  chaque Ă©tape d’un projet, en amont comme en aval, dĂšs la fabrication des appareils et jusqu’au afin de garantir la conformitĂ© des produits et de leurs installations au regard des normes en vigueur
 mais aussi d’anticiper ces derniĂšres pour permettre Ă  nos entreprises partenaires d’ĂȘtre toujours plus performantes !Ainsi, nous proposons des services dĂ©diĂ©s aux diffĂ©rents acteurs de la filiĂšre bois, en rĂ©ponse Ă  leurs la conception du projet au contrĂŽle final de l’installationDĂ©chiffrer la norme EN 13384 et son application au travers du DTU au calcul du dimensionnement des conduits de fumĂ©e Quick Calculation et au positionnement de la souche Zone 1 ÉlargieÉclairer l’installateur professionnel sur la dĂ©marche Ă  adopter pour une installation en toute sĂ©curitĂ©ContrĂŽler l’installation en cas de doutes ou de litigesProduire une attestation de contrĂŽle faisant office d’engagement juridiqueApporter des solutions techniques concrĂštes lors d’un imprĂ©vu constatĂ© sur un chantierACTEURS DE LA FILIÈRE BOISDe la comprĂ©hension du mĂ©tier d’installateur Ă  la conformitĂ© des produits mis sur le marchéÉtablir un diagnostic des normes actuelles et les confronter avec les pratiques portĂ©es en interne pour minimiser les risques de non-conformitĂ© Produire des procĂ©dures qualitĂ© efficaces et rĂ©alistes Aider les industriels Ă  dĂ©ployer des solutions de soutien efficaces Ă  destination de leurs rĂ©seaux d’installateursAccompagner sur les questions normatives associĂ©es Ă  la sortie d’un nouveau produit de chauffage au boisAccompagner l’obtention d’un label ou d’une certification pour asseoir son expertise et sa lĂ©gitimitĂ©BĂ©nĂ©ficier d’une longueur d’avance grĂące Ă  la norme et impulser son potentiel d’innovationINSTITUTIONNELS DE LA FILIÈREDe la veille rĂ©glementaire Ă  l’anticipation normativeRĂ©glementation, conformitĂ© normative, conseil et support technique ou encore intervention en qualitĂ© d’expert
 C2AP apporte son aide aux institutionnels du secteur grĂące Ă  ses connaissances et son implication au cƓur de la par notre statut de membre des comitĂ©s de normalisation française et europĂ©enne ainsi que du groupe spĂ©cialisĂ© du Centre Scientifique et Technique du BĂątiment CSTB en charge des avis techniques relatifs aux Ă©quipements et installations de combustion, nous bĂ©nĂ©ficions d’une vision globale des normes de la filiĂšre bois assurons Ă©galement une veille sur les diffĂ©rents groupes de travaux normatifs en lien avec les Ă©quipements de chauffage en gĂ©nĂ©ral, les appareils Ă©lectrodomestiques et le combustible objectif mettre toutes nos connaissances thĂ©oriques et pratiques aux services des institutions !EXPERTS JUDICIAIRES OU AMIABLESDe la comprĂ©hension des enjeux techniques Ă  la rĂ©solution des litigesC2AP et le Cabinet Tessier Pichot fusionnent leur savoir-faire et proposent une assistance technique dĂ©diĂ©e aux experts judiciaires et amiables pour leur apporter des solutions en cas de dysfonctionnements ou de sinistres d’installations de plupart des dysfonctionnements dĂ©coulent d’une mauvaise conception de l’installation ; or, le fonctionnement des appareils Ă  tirage naturel relĂšve de lois physiques dont l’analyse est dĂ©sormais facilitĂ©e grĂące Ă  l’outil dĂ©veloppĂ© par C2AP Quick Calculation. À partir de cette analyse est produite une note de calcul attestant de la conformitĂ© ou non de l’installation avec les normes imposĂ©es par le Cabinet Tessier Pichot intervient dans un second temps pour analyser les conditions d’utilisation d’un appareil et Ă©tablir des liens de causalitĂ© Ă  l’origine du dysfonctionnement. Le cabinet propose ensuite un panel de solutions techniques correctives sur la fumisterie et/ou l’appareil ; ainsi l’expert pourra Ă©valuer les consĂ©quences financiĂšres des solutions proposĂ©es et solliciter une entreprise pour rĂ©aliser les prestations solutions logicielles efficaces et un accompagnement personnalisĂ© !Nous vous fournissons un accĂšs Ă  des outils techniques de dimensionnement de conduits Quick Calculation et de position de la souche d’appareil Zone 1 Élargie, dotĂ©s d’une prise en main rapide, facilitĂ© par nos aides en ligne et un service d’assistance par tĂ©lĂ©phone ou par mail au ĂȘtes confrontĂ©s Ă  des sinistres ou des dysfonctionnements d’installation ?Le Cabinet Tessier Pichot peut vous conseiller !Vous ĂȘtes installateur, fabricant ou expert et vous souhaitez vous former ? C2AP s’appuie sur l’expertise du Cabinet Tessier Pichot pour former l’ensemble des acteurs de la filiĂšre ! DiffĂ©rents mĂ©thodes pour obtenir une courbe de charge de consommation RĂ©cupĂ©ration de la courbe de charge Lorsqu’elle est disponible, la courbe de charge est fournie au pas de temps 30 ou 10 minutes lorsque la puissance souscrite en consommation est respectivement infĂ©rieure ou supĂ©rieure Ă  36 kVA. Ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre obtenues auprĂšs du gestionnaire du rĂ©seau public de distribution d’électricitĂ© lorsque le compteur installĂ© est communiquant Linky par exemple. Enedis a dĂ©crit une procĂ©dure pour obtenir la courbe de charge d’une installation Ă©lectrique. Lorsque la courbe de charge est disponible, il est possible d’effectuer une estimation basĂ©e sur le profil rĂ©el de consommation en partant du principe que ce profil restera globalement identique les annĂ©es suivantes. Exemple d'Ă©valuation du taux d'autoconsommation Ă  partir d'une courbe de charge rĂ©elle Profil de consommation Type de consommateur bĂątiment d’enseignement Consommation annuelle 883 000 kWh Type d’abonnement industriel raccordĂ© en moyenne tension HTA Localisation Strasbourg Puissance de l’installation photovoltaĂŻque 250 kWc RĂ©sultats de la simulation Taux d'autoconsommation 83,4% Exemple de superposition d’une courbe de charge de consommation en bleu et de la puissance dĂ©livrĂ©e par une installation photovoltaĂŻque en jaune pour une annĂ©e complĂšte source Autocalsol – INES Reconstitution de la courbe de charge Dans ce cas, il faut au prĂ©alable reconstituer la courbe de charge Ă  partir de la consommation annuelle d’électricitĂ© en kWh obtenue en additionnant les consommations issues des factures d’électricitĂ© pour une annĂ©e complĂšte. A partir de cette valeur, il est alors possible de reconstituer une courbe de charge en utilisant un profil type correspondant Ă  la nature du consommateur et aux caractĂ©ristiques de son abonnement de fourniture d’électricitĂ©. Enedis met Ă  disposition des profils types de consommation. CrĂ©dit Programme PACTE L’Institut National de l’Energie Solaire INES a conçu un outil en ligne qui permet, entre autres, d’évaluer gratuitement le taux d’autoconsommation d’une installation photovoltaĂŻque avec cette mĂ©thode Autocalsol. Exemple d'Ă©valuation du taux d'autoconsommation avec le logiciel Autocalsol Profil de consommation Type de consommateur particulier Consommation annuelle 2500 kWh Type d’abonnement rĂ©sidentiel Heures Pleines / Heures Creuses Localisation Nantes Puissance de l’installation photovoltaĂŻque 1 kWc RĂ©sultats de la simulation 38,3% de la production de cette installation photovoltaĂŻque sera effectivement autoconsommĂ©e. Le reste 61,7% sera injectĂ© sur le rĂ©seau public de distribution d’électricitĂ©. Taux d’autoconsommation 38,3%. Exemple de rĂ©sultat d’un calcul de rĂ©partition de la production photovoltaĂŻque entre autoconsommation en orange et injection sur le rĂ©seau en vert source Autocalsol – INES Lorsque la consommation annuelle d’électricitĂ© n’est pas connue par exemple dans le cas d’un bĂątiment Ă  construire il est tout de mĂȘme possible de reconstituer une courbe de charge Ă  partir de la liste des appareils Ă©lectriques, de leur puissance et de leur frĂ©quence d’utilisation. Dans ce cas, il est prĂ©conisĂ© de faire appel Ă  un bureau d’études spĂ©cialisĂ© pour effectuer cette estimation. L'ASN considĂšre que le choix actuellement retenu par les grands exploitants français d'un dĂ©mantĂšlement immĂ©diat est satisfaisant, dans la mesure oĂč celui-ci permet, entre autres, de ne pas en faire porter la responsabilitĂ© sur les gĂ©nĂ©rations futures. L'ASN estime en effet que le maintien dans un Ă©tat de sĂ»retĂ© satisfaisant des installations Ă  l'arrĂȘt dans l'attente d'un dĂ©mantĂšlement diffĂ©rĂ© conduit Ă  des dĂ©penses importantes de surveillance, de maintien en Ă©tat et Ă©ventuellement de jouvence, ainsi qu'Ă  des difficultĂ©s de motivation des effectifs prĂ©sents et de perte de mĂ©moire de l'historique de l'exploitation. La stratĂ©gie d'un dĂ©mantĂšlement immĂ©diat est Ă©galement conforme aux recommandations de l'Agence internationale de l'Ă©nergie sur les stratĂ©gies d'EDF, du CEA et d'OranoL’ASN instruit rĂ©guliĂšrement la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement et de gestion des dĂ©chets radioactifs des grands » exploitants nuclĂ©airesEn plus du contrĂŽle qu’elle rĂ©alise sur chaque installation, l’ASN demande aux exploitants nuclĂ©aires les plus importants Orano, CEA, EDF d’exposer leur stratĂ©gie globale de dĂ©mantĂšlement et de gestion de leurs dĂ©chets radioactifs pour l’ensemble de leurs installations. Ces stratĂ©gies sont mises Ă  jour rĂ©guliĂšrement et instruites par l’ASN. Cela permet Ă  l’ASN d’avoir une vision globale et prospective Ă  plus de 10 ans des stratĂ©gies des exploitants, de s’assurer de la cohĂ©rence de ces stratĂ©gies et de l’anticipation par les exploitants des actions Ă  mener pour les rĂ©aliser dans les meilleures conditions. Cette vision est indispensable afin notamment d’anticiper les besoins de crĂ©ation d’installations d’entreposage de dĂ©chets radioactifs ex ICEDA, de dĂ©veloppement de nouveaux types de conditionnement ou de conteneurs de transports, ou encore les moyens Ă  prĂ©voir pour la rĂ©alisation des des retards sur le programme de dĂ©mantĂšlement de la 1Ăšre gĂ©nĂ©ration de centrales nuclĂ©aires La stratĂ©gie initiale d'EDF pour le dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs nuclĂ©aires de premiĂšre gĂ©nĂ©ration, mise en Ɠuvre depuis les annĂ©es 1980, consistait Ă  rĂ©aliser le dĂ©mantĂšlement des installations hors bĂątiment du rĂ©acteur rapidement aprĂšs l'arrĂȘt de la centrale en pratique, dans un dĂ©lai de 5 Ă  10 ans et Ă  diffĂ©rer le dĂ©mantĂšlement du bĂątiment du rĂ©acteur conduisant Ă  la libĂ©ration totale et inconditionnelle du site pendant une durĂ©e de 25 Ă  50 ans aprĂšs l'arrĂȘt de la dĂ©mantĂšlement complet des installations Ă©tait alors envisagĂ© par EDF aprĂšs plusieurs dizaines d'annĂ©es de confinement afin de pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la dĂ©croissance naturelle de la avait Ă©mis des doutes quant Ă  la capacitĂ© d'EDF Ă  dĂ©montrer la tenue mĂ©canique des installations et plus particuliĂšrement les structures de gĂ©nie civil, pendant cette durĂ©e. En avril 2001, EDF a informĂ© l'ASN d'une profonde modification de sa stratĂ©gie quant au dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de premiĂšre gĂ©nĂ©ration en retenant dĂ©sormais un programme de dĂ©mantĂšlement complet et immĂ©diat sur 25 ans, sans pĂ©riode d'attente Ă  l'horizon 2025. EDF a programmĂ© en prioritĂ© le dĂ©mantĂšlement, dans un premier temps, des silos de Saint-Laurent-des-Eaux, de l'installation EL4-D sur le site des Monts d'ArrĂ©e, de SuperphĂ©nix, de Chooz A et de Bugey 1, et, dans un second temps, le dĂ©mantĂšlement des 5 rĂ©acteurs de la filiĂšre UNGG Uranium Naturel Graphite Gaz de Chinon A et Saint-Laurent-des-Eaux stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement d’EDF remise en avril 2001, qui prĂ©sentait un programme permettant d’engager le dĂ©mantĂšlement des centrales de premiĂšre gĂ©nĂ©ration dont l’achĂšvement Ă©tait prĂ©vu Ă  l’horizon 2036, a fait l’objet d’un examen par le Groupe permanent d’experts GPE compĂ©tent en mars 2004. Sur la base de cet examen, l’ASN a conclu en 2004 lettre DGSNR/SD3/n°0459-2004 du 28 juin 2004 que la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de premiĂšre gĂ©nĂ©ration retenue par EDF ainsi que le programme et l’échĂ©ancier Ă©taient acceptables du point de vue de la sĂ»retĂ© et de la radioprotection sous rĂ©serve de la prise en compte d’un certain nombre de demandes et du respect des engagements pris par EDF sur les questions de faisabilitĂ© du dĂ©mantĂšlement, de sĂ»retĂ©, de radioprotection, de gestion des dĂ©chets et des a transmis, en juillet 2009, une mise Ă  jour de sa stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement. Le dossier comprend un point sur l’avancement du programme de dĂ©construction et prĂ©sente les grands jalons Ă  venir. L’état des rĂ©flexions sur la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement du parc en exploitation actuel est a considĂ©rĂ© que la stratĂ©gie Ă©tait globalement convenable dans ses principes mais nĂ©cessitait certains complĂ©ments, notamment concernant les solutions alternatives pour la gestion des dĂ©chets de graphite. L’ASN a en particulier insistĂ© sur l’importance de ne pas conditionner le dĂ©mantĂšlement des caissons des rĂ©acteurs UNGG Ă  la mise en service du centre de stockage des dĂ©chets de type faible activitĂ© Ă  vie longue et d’envisager la possibilitĂ© d’entreposages demandĂ© par l’ASN Courrier CODEP-DRC-2012-002702, EDF a transmis une mise Ă  jour de la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement de ses rĂ©acteurs en octobre 2013. L’ASN avait demandĂ© au prĂ©alable Ă  EDF d’inclure dans ce dossier une Ă©tude des solutions alternatives pour la gestion des dĂ©chets de graphite afin de ne pas conditionner davantage le dĂ©mantĂšlement des caissons des rĂ©acteurs UNGG Ă  la mise en service du centre de stockage des dĂ©chets de type faible activitĂ© Ă  vie longue FA-VL. En effet, elle note que, dans le cadre du dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de type UNGG, la question de l’exutoire pour les dĂ©chets de graphite est une difficultĂ© pour la bonne mise en Ɠuvre de cette stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement immĂ©diat. Le collĂšge de l’ASN a auditionnĂ© EDF sur cette question le 9 dĂ©cembre dossier a fait l'objet d'un examen par le groupe permanent d’experts en juin 29 mars 2016, l'ASN a auditionnĂ© EDF qui a prĂ©sentĂ© une nouvelle stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de type UNGG ». Cette nouvelle stratĂ©gie conduit Ă  dĂ©caler de plusieurs dĂ©cennies le dĂ©mantĂšlement de certains rĂ©acteurs au regard de la stratĂ©gie affichĂ©e par EDF en 2001 et mise Ă  jour en a adressĂ© en juillet 2016 Ă  EDF un courrier de demandes complĂ©mentaires afin notamment de vĂ©rifier l’acceptabilitĂ© de la nouvelle stratĂ©gie au regard des exigences lĂ©gislatives relatives au dĂ©mantĂšlement dans un dĂ©lai aussi court que possible ».EDF a transmis ces Ă©lĂ©ments en 2017. L’ASN les a instruits et envisage d’encadrer le dĂ©mantĂšlement des UNGG par dĂ©cision. Le projet de dĂ©cision impose Ă  EDF de rĂ©aliser les opĂ©rations de dĂ©mantĂšlement qui peuvent d’ores et dĂ©jĂ  l’ĂȘtre et de dĂ©poser, au plus tard en 2022, les dossiers de modification de dĂ©mantĂšlement qui s’imposent. Il prĂ©cise le contenu des scĂ©narios qui devront ĂȘtre Ă©tudiĂ©s dans ces dossiers. En savoir plus Consulter la note d'information sur l'audition d'EDF sur les projets de dĂ©cision visant Ă  encadrer le dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de premiĂšre gĂ©nĂ©ration de type uranium naturel graphite-gazConsulter la note d'information publiĂ©e le 2 juin 2016 aprĂšs audition d'EDF sur la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de 1Ăšre gĂ©nĂ©ration "UNGG"Consulter le courrier adressĂ© par l'ASN en juillet 2016, prĂ©cisant ses exigences sur le changement de stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de 1Ăšre gĂ©nĂ©ration "UNGG" par EDFConsulter la note d’information sur le projet de dĂ©cision encadrant le dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs UNGG d’EDFConsulter la note d'information sur l'audition d'EDF sur le dĂ©mantĂšlement des rĂ©acteurs de 1Ăšre gĂ©nĂ©ration "UNGG" consĂ©cutive Ă  l'audition du 30 juin 2017La stratĂ©gie du CEA l’ASN constate des difficultĂ©s du CEA dans la mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement immĂ©diat et complet A la demande de l'ASN, le CEA a transmis en 2004 un plan de dĂ©mantĂšlement Ă  10 ans de ses installations. Ce plan concerne des installations de nature variĂ©e laboratoires, usines pilotes, rĂ©acteurs expĂ©rimentaux, installations de traitement d'effluents et dĂ©chets rĂ©parties sur l'ensemble des sites. Ce dossier a Ă©tĂ© soumis aux groupes permanents d'experts compĂ©tents en dĂ©cembre 2006. L'ASN avait considĂ©rĂ© que la stratĂ©gie retenue par le CEA, soutenue par la mise en place d'un fonds dĂ©diĂ© Ă©tait globalement satisfaisante du point de vue de la tenu des retards rĂ©currents et du report de plusieurs Ă©chĂ©ances dans les opĂ©rations de dĂ©mantĂšlement sur certaines installations, le CEA a transmis en 2011, sur demande de l’ASN, un rapport d’étape prĂ©sentant la mise Ă  jour de cette stratĂ©gie,justifiant les Ă©chĂ©ances retenues et prĂ©cisant les raisons, de nature technique ou non, Ă  l’origine des retards constatĂ©s. En rĂ©ponse, l’ASN a rappelĂ© en novembre 2011 sa position concernant la prioritĂ© donnĂ©e au dĂ©mantĂšlement immĂ©diat, les niveaux d’assainissement Ă  atteindre, le recours aux servitudes d’utilitĂ© publique et a rappelĂ© les objectifs calendaires associĂ©s Ă  certaines opĂ©rations de CEA n’ayant pas transmis de mise Ă  jour de sa stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement, l’ASN a demandĂ© au CEA en juillet 2015, avec l’ASND, qu’une mise Ă  jour de la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement et de gestion des dĂ©chets du CEA lui soit transmise en 2016. Le CEA a transmis, en dĂ©cembre 2016, le rĂ©sultat de ces travaux. Compte tenu du nombre et de la complexitĂ© des opĂ©rations Ă  rĂ©aliser pour l’ensemble des installations nuclĂ©aires concernĂ©es, le CEA a dĂ©fini des prioritĂ©s, reposant principalement sur l’analyse des potentiels de danger, afin de diminuer les risques prĂ©sentĂ©s par ces installations. L’ASN et l’ASND estiment qu’il apparaĂźt acceptable, compte tenu des moyens allouĂ©s par l’État, et du nombre important d’installations en dĂ©mantĂšlement, pour lesquelles des capacitĂ©s de reprise de dĂ©chets anciens, ainsi que d’entreposage, devront ĂȘtre construites, que le CEA envisage un Ă©chelonnement des opĂ©rations de dĂ©mantĂšlement. Cet Ă©chelonnement permet de limiter le coĂ»t annuel des opĂ©rations, mais, compte tenu des actions nĂ©cessaires pour surveiller et maintenir dans un Ă©tat de sĂ»retĂ© suffisant les installations les moins prioritaires, augmente le coĂ»t au vu des calendriers prĂ©visionnels prĂ©sentĂ©s, mĂȘme en l’absence d’alĂ©as et de retards sur les projets, la rĂ©duction des risques ne sera pas effective avant, au mieux, une dizaine d’annĂ©es. En effet, de nombreux projets de RCD, classĂ©s prioritaires, nĂ©cessitent la crĂ©ation ou la rĂ©novation prĂ©alable de moyens de reprise, de conditionnement et d’entreposage des matiĂšres et des dĂ©chets radioactifs, ainsi que de transport associĂ©s. Aussi, malgrĂ© l’organisation pertinente mise en place par le CEA rĂ©cemment pour gĂ©rer son programme de dĂ©mantĂšlement dans la durĂ©e, l’ASN et l’ASND s’interrogent sur la robustesse du plan d’action du CEA et les moyens disponibles, tant humains que financiers, pour traiter au plus tĂŽt l’ensemble des situations prĂ©sentant les enjeux de sĂ»retĂ© ou les nuisances pour l’environnement les plus importants. Les deux autoritĂ©s constatent plusieurs fragilitĂ©s dans la stratĂ©gie du CEA, du fait notamment de la mutualisation entre centres envisagĂ©e par exemple pour la gestion des effluents radioactifs aqueux ou des dĂ©chets radioactifs solides, conduisant Ă  ne disposer, pour certaines opĂ©rations, que d’une seule installation. Cette stratĂ©gie induit, d’une part, une forte augmentation du nombre de transports et, d’autre part, de fortes incertitudes relatives Ă  la disponibilitĂ© des installations de traitement, de conditionnement et d’entreposage des matiĂšres et dĂ©chets radioactifs, ainsi que des emballages de transport. Les deux autoritĂ©s notent aussi des incertitudes relatives Ă  la gestion des combustibles usĂ©s ou des matiĂšres irradiĂ©es, qui devra ĂȘtre et l’ASND ont donc fait plusieurs demandes au CEA visant Ă  limiter ces fragilitĂ©s, Ă  consolider sa stratĂ©gie et Ă  prĂ©ciser le calendrier de rĂ©alisation. Elles demandent que le CEA rende compte rĂ©guliĂšrement de l’avancement des projets de dĂ©mantĂšlement et de gestion des dĂ©chets, et qu’une communication rĂ©guliĂšre vis-Ă -vis du public soit rĂ©alisĂ©e, suivant les modalitĂ©s appropriĂ©es Ă  la nature des installations, civiles ou de dĂ©fense. Elles souhaitent, enfin, que soient mises en Ɠuvre des dispositions de contrĂŽle particuliĂšres quant Ă  l’avancement de ces projets. En savoir plus Consulter la note d'information sur la prise de position conjointe de l’ASN et l’ASND sur la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement et de gestion des matiĂšres et dĂ©chets du CEALa stratĂ©gie du groupe Orano ex AREVA NCPour ce qui concerne Orano ex AREVA NC, la stratĂ©gie de gestion des dĂ©chets de l’établissement de La Hague a fait l’objet d’un examen par le groupe permanent d’experts rĂ©uni par l’ASN en 2005. En janvier 2006, par courrier Lettre DGSNR/SD3/0036/2006 du 11 janvier 2006, l’ASN a fait part de sa position sur cette stratĂ©gie. La stratĂ©gie de gestion des dĂ©chets sur le pĂ©rimĂštre de l’INBS AREVA NC du Tricastin a Ă©galement fait l’objet d’un examen en 2012 par la commission de sĂ»retĂ© pour les laboratoires, usines et dĂ©chets. En dĂ©cembre 2012, l’ASND a fait part Ă  AREVA NC de sa position sur cette la stratĂ©gie de dĂ©mantĂšlement des installations du site de La Hague, elle a fait l’objet d’un examen par l’ASN le GP en 2011 Ă  l’occasion de l’instruction des dossiers de demande d’autorisation de mise Ă  l’arrĂȘt dĂ©finitif et de dĂ©mantĂšlement MAD DEM des anciennes usines de La Hague. Cette instruction a conduit Ă  la publication en novembre 2013 de trois dĂ©crets d’autorisation de MAD dĂ©mantĂšlement d’installations anciennes constitue un enjeu majeur pour Orano qui doit mener, Ă  court, moyen et long termes, plusieurs projets de dĂ©mantĂšlement de grande envergure usine UP2-400 de La Hague, usine Eurodif Production, installations de l’INBS de Pierrelatte,
. La mise en Ɠuvre de ces projets est Ă©troitement liĂ©e Ă  la stratĂ©gie de gestion des dĂ©chets compte tenu de la quantitĂ© et du caractĂšre non standard et difficilement caractĂ©risable des dĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©s lors des opĂ©rations de dĂ©mantĂšlement. De plus, les opĂ©rations de prĂ©paration Ă  la mise Ă  l’arrĂȘt dĂ©finitif nĂ©cessitent l’évacuation des dĂ©chets de fonctionnement prĂ©sents dans l’installation. Dans certains cas, par exemple pour des installations anciennes d’entreposage de dĂ©chets exploitĂ©es sur le site de La Hague, des opĂ©rations de reprise et de conditionnement des dĂ©chets anciens RCD doivent ĂȘtre l’ASN et l’ASND ont dĂ©cidĂ© d’examiner Ă  l’échelle nationale les orientations stratĂ©giques envisagĂ©es par Orano pour la gestion de l’ensemble de ses dĂ©chets et pour le dĂ©mantĂšlement de ses installations. Ces stratĂ©gies doivent ĂȘtre cohĂ©rentes avec les orientations nationales du Plan national de gestion des matiĂšres et dĂ©chets radioactifs, les dispositions de l’arrĂȘtĂ© du 7 fĂ©vrier 2012, les codes de l’environnement, de la dĂ©fense, de la santĂ© publique et du travail et les diffĂ©rentes stratĂ©gies d’exploitation de l’ensemble des installations du groupe Orano. Ces stratĂ©gies s’appliquent tant aux installations civiles qu’aux installations secrĂštes exploitĂ©es par le Groupe. Elles ont Ă©tĂ© transmises par Orano en juin 2016. L’ASN estime qu’Orano doit renforcer sa capacitĂ© Ă  prioriser les opĂ©rations en fonction des enjeux des installations Ă  dĂ©manteler. Les moyens humains et techniques d’Orano doivent ĂȘtre renforcĂ©s pour respecter les Ă©chĂ©ances de ces projets. L’ASN et l’ASND ont mobilisĂ© une expertise importante pour l’instruction de cette stratĂ©gie et prendront position en 2019 sur ce sur l'historique des stratĂ©gies de dĂ©mantĂšlement en FranceDĂ©but des annĂ©es 1960 premiĂšres opĂ©rations d'assainissement et de dĂ©mantĂšlement d'installations nuclĂ©airesAnnĂ©es 1960-1970 dĂ©mantĂšlement de quelques laboratoires de recherche, rĂ©acteurs expĂ©rimentaux et installations du cycle du combustibleA partir du milieu des annĂ©es 1980 plusieurs rĂ©acteurs de puissance sont partiellement dĂ©mantelĂ©s ou ont entamĂ© des travaux de dĂ©mantĂšlement completAnnĂ©es 1980-1990 dĂ©mantĂšlement ponctuel de certaines installations principalement de rechercheA partir de la fin des annĂ©es 1990 les opĂ©rations de dĂ©mantĂšlement entrent dans une phase industrielle, employant des technologies et des mĂ©thodologies Ă©prouvĂ©es sur de plus grandes Ă©chellesA partir de 1997 changements importants de stratĂ©gie chez les grands exploitants nuclĂ©aires français2006 lois TSN et dĂ©chets » mettant en Ɠuvre un mĂ©canisme de provisionnement des charges de dĂ©mantĂšlement et de gestion des dĂ©chets. Consulter la loi dĂ©chets »2015 loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte qui inscrit dans la loi le principe du dĂ©mantĂšlement immĂ©diat

analyse scientifique et technique d une installation