Cest pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science. Sabine et Jamy mettent le cap sur Aigues-Mortes, au Sud-Ouest de la Camargue. Depuis l’antiquité l’homme y aménage d’immenses lagunes pour cultiver le sel de mer. Aujourd’hui, ces marais salants s’étendent sur 10 000 hectares et produisent 250 000 tonnes par an. Mais derrière cette imposante activité Cest alors l'apogée de la production salicole qui atteint plus de 30 000 tonnes par an et qui assure une grande part de la richesse de l'île. A partir des années 1850, commence une longue période de déclin et d'abandon d'une grande partie des marais salants rétais. Le manque d'entretien des levées protégeant les prises entraîne la Depuisl’Antiquité, l’homme a construit d’énormes lagunes pour cultiver le sel de mer. Aujourd’hui, ces marais salants couvrent 10 000 hectares et produisent 250 000 tonnes par an. Mais derrière cette impressionnante activité économique, il y a aussi un lieu de vie exceptionnel pour de nombreuses espèces, dont le majestueux flamant rose. Depuisl’antiquité l’homme y aménage d’immenses lagunes pour cultiver le sel de mer. Aujourd’hui, ces marais salants s’étendent sur CULTUREET RÉCOLTE. La circulation de l’eau et l’évaporation dans le marais salant. Le marais salant est, en réalité, un grand évaporateur solaire ou “vents et soleil” conjugués vont nous permettre d’évaporer l’eau de mer. Le sel marin sera récolté uniquement dans les aires saunantes où l’eau atteindra une salinité de l Unevidéo de l'émission "C'est pas sorcier" pour découvrir le fonctionnement des piles et batteries avec un travail écrit à faire pour les élèves de 3e : A la une ! Un mini dessin animé pour comprendre le réchauffement climatique de notre planète. (4e) Cliquez sur la vidéo pour la lancer ! A la une ! Voici, ci-dessous, une vidéo sur les marais salants de Guérande pour le DM n°2 . ATELIER GOÛTER AU PORT DES SALINES LE GRAND VILLAGE PLAGE 30/08/2020Le camping le Sous Bois à Oleron vous propose de découvrir ATELIER GOÛTER AU PORT DES SALINES LE GRAND VILLAGE PLAGE Pour les enfants de 7 à 12 ans, une découverte ludique et pédagogique du marais salant suivie d'un atelier jeu de l'oie géant ou le marais c'est pas sorcier expériences scientifiques. Chaque atelier se termine par un goûter verre de jus de raisin d'Oléron et galette au caramel à la fleur de sel. Activité encadrée par un guide de l' 1h30, tarif euros / enfant, sur mercredis à 14h30 en avril, les mercredis à 15h30 en juillet/août et les mardis et jeudis à 14h30 pendant les vacances de La Toussaint. Vous êtes visiteurs, participants à la manifestation ATELIER GOÛTER AU PORT DES SALINES LE GRAND VILLAGE PLAGE. N'hésitez pas à réserver votre séjour au camping le Sous Bois à Oleron au . Page mise à jour le 11/12/2018 Présentation Activités Faune – Flore Problématique Gestion Actus & docs Retour à la cartographie des lagunes Cliquez sur la carte pour plus de détails Présentation Le site des Etangs et marais des salins de Camargue est situé dans le sud de l’île de Camargue et à l’ouest du village de Salin-de-Giraud, sur les communes d’Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer. Totalisant une superficie de 6585 ha, il est propriété du Conservatoire du littoral et jouxte au nord le périmètre de la Réserve Naturelle Nationale de Camargue, à l’est la propriété du groupe SALINS, et au nord-est des propriétés à vocation agricole et cynégétique. Le site est composé pour partie 5 000 ha d’anciennes lagunes utilisées pour l’activité salicole à partir de l’après-guerre et ce jusqu’en 2009, et pour une autre partie 1 500 ha de zones humides utilisées notamment pour l’élevage de taureaux. Il comprend notamment l’étang du Fangassier qui accueille une colonie de flamants roses en France et le Mas de la Belugue, siège de l’élevage de taureaux de race Brave et de chevaux Camargue de la manade Yonnet. De grande valeur écologique et paysagère, le site est caractérisé par une diversité exceptionnelle de milieux naturels et des surfaces remarquables d’habitats côtiers lagunes, sansouires, prés salés, habitats dunaires. Activités L’activité salicole le site des Etangs et marais des salins de Camargue correspond à la partie occidentale de l’exploitation de Salins-de-Giraud créée en 1855. A partir de la fin des années 1950, la compagnie des salins entreprend de grands travaux d’aménagement pour transformer en surfaces évaporatoires les sansouires, et lagunes du Vaisseau, de Beauduc, de Rascaillan et du Fangassier, afin de viser une production annuelle d’un million de tonnes de sel de mer. A partir des années 90, l’exploitation de Salin-de-Giraud se trouve confrontée à des difficultés économiques liées à la volatilité du marché du sel, notamment en direction de la chimie. Plusieurs plans sociaux sont mis en œuvre et à partir de celui de 2007, la vente de terrains est envisagée dans ce cadre par la direction. C’est en 2009, à la demande du groupe SALINS et à un accord global conclu avec l’Etat, qu’est engagée la vente au Conservatoire du littoral du reste des surfaces évaporatoires situées à l’ouest du Vieux Rhône. Avec l’acquisition du secteur des anciens salins par le Conservatoire du littoral et le démantèlement de la pompe de Beauduc par le groupe SALINS, la gestion salicole est progressivement remplacée par une gestion hydraulique plus naturelle favorisant la reconnexion entre la mer et l’hydrosystème Vaccarès, par le biais des mouvements d’eau gravitaires entre les étangs. Cette nouvelle gestion a été accompagnée par des travaux importants de reconnexion hydraulique réalisés dans le cadre notamment d’un financement européen LIFE+MC Salt et d’un contrat de mécénat avec le WWF. Par ailleurs, la partie du site située sur le bourrelet alluvial du Vieux Rhône Bélugue, Pèbre, Tourvieille est un lieu d’élevage extensif. Exploité pour l’élevage ovin jusqu’au milieu du 20ème siècle, il est actuellement utilisé pour l’élevage de taureaux de race brave et de chevaux Camargue. La pêche professionnelle existait avant l’acquisition, sur deux étangs où elle se poursuit actuellement dans le cadre d’une convention passée avec le Conservatoire du littoral. Un droit de chasse est attribué depuis l’acquisition au profit de la section chasse du comité d’établissement de Salin-de-Giraud. Les relevés effectués par les gardes du littoral estiment à 40, le nombre de chasseurs qui fréquentent régulièrement le site, prioritairement dans les secteurs de la Bélugue, de Tourvieille et du Pèbre qui sont des zones importantes pour l’alimentation des Anatidés canards. Par ailleurs, les plages de Beauduc réunissaient de nombreuses activités de loisir telles que la pêche de loisir, la récolte de coquillages, le camping caravaning ou encore les sports à voile. Afin de limiter les conflits d’usage induits par la fréquentation en croissante et le développement de nouvelles activités, un plan de gestion des usages de la plage de Beauduc a été mis en place à partir de 2012. Ce dispositif, validé chaque année en concertation avec l’ensemble des usagers plaisanciers, cabaniers, kite-surfeurs, pêcheurs vise à maintenir un espace de liberté et de partage, tout en intégrant la protection des espaces naturels sensibles et le respect des règles de sécurité. L’accès au site naturel de Beauduc est toléré mais est limité aux petits véhicules qui doivent stationner sur les parkings dédiés. Les camions, camping-car et gros 4×4 ne peuvent y accéder. Sur la plage de la Comtesse plage Nord, seuls les telliniers professionnels et les professionnels des écoles de kitesurf ont été autorisés à circuler et stationner sur cette zone. Au niveau de la pointe des Sablons, seuls les telliniers professionnels justifiant de leur activité ont un accès autorisé avec leur véhicule. Depuis septembre 2013, un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope APPB a été mis en place sur la pointe des Sablons et permet une protection plus stricte de la nature l’accès à pied, à vélo ou à cheval et autorisé pour la journée, pour le reste, camping et bivouac sont interdits, les feux ne sont pas tolérés et les chiens doivent être tenus en laisse. Les cabanons du hameau des Sablons Seul le hameau des Sablons a pu bénéficier d’une prescription à la réglementation et n’a pas été démantelé au même titre que le secteur des cabanes de Beauduc Nord et de Beauduc Plage. En savoir plus sur la fréquentation des plages de Beauduc Étangs et marais des salins de Camargue vus du ciel, exposition LITTORAL 40 ans de merveilles préservées en France » © Frédéric Larrey / Conservatoire du littoral, 2015 Faune – Flore Avec 22 habitats d’intérêt communautaire actuellement recensés, dont 6 sont prioritaires au titre de la directive Habitats, le site des Etangs et marais des salins de Camargue est l’espace protégé présentant la plus grande diversité d’habitats patrimoniaux en Camargue. Les lagunes côtières occupent actuellement environ 3200 ha, dont la moitié sont en eau de façon permanente. On retrouve notamment dans les lagunes de Beauduc et du Vieux Rhône, des herbiers immergés de Ruppie spiralée et de Zostère naine. Les sansouires pérennes dominées par des salicornes vivaces Salicorne buissonnante, Salicorne à gros fruits et Salicorne pérenne Arthrocnemum perenne et les végétations à salicornes annuelles voient leur extension favorisée par la renaturation des anciens salins. Les massifs dunaires totalisent plus de 300 ha, soit une superficie sans équivalent dans l’île de Camargue. Ils regroupent une diversité exceptionnelle d’habitats dunaires, dont les plus remarquables sont liés aux dunes fixées dunes grises, pelouses dunaires et bas-marais dunaires. Les steppes salées à saladelles sont un habitat très rare en France, avec une répartition circonscrite aux littoraux sableux du pourtour méditerranéen. Les Etangs et marais des salins de Camargue sont l’un des sites les plus importants en France pour cet habitat. Sur la partie correspondant aux anciens salins, les dunes grises constituent les milieux à la flore la plus riche avec plus de 110 espèces inventoriées, suivis des prés salés 57 espèces et des bas-marais dunaires 54 espèces. Les sansouires pérennes 32 espèces montrent une richesse non négligeable, due pour l’essentiel au cortège des sansouires à Salicorne en buisson. Les végétations des dunes sont beaucoup plus pauvres en raison de la mobilité des sables. D’après les relevés effectués, au moins 36 taxons répertoriés sur le site présentent une valeur patrimoniale, dont 21 sont protégés et 8 taxons qui présentent un enjeu de conservation important en raison de leur rareté à l’échelle nationale ou mondiale l’Althénie filiforme, la Statice de Girard, le Jonc des grèves, la Germandrée des dunes, le Catapodium rigidum, la Spergulaire de Heldreich, la Scorzonère à petites fleurs, et le Corisperme de France. Des prospections ponctuelles sur le site des anciens salins à mis en évidence la présence de 2 espèces nouvelles sur le site du Clos du Lièvre Spiranthe d’automne Spiranthes automnalis cette espèce est classée Quasi menacé » sur la liste rouge des orchidées menacées de France métropolitaine. Ophrys jaune Ophrys lutea cette espèce est rare en Camargue. Le site des Etangs et marais des salins de Camargue est également de grande valeur pour sa faune. L’Anguille, espèce En danger critique d’extinction » est présente dans une partie des étangs; elle constitue actuellement l’une des principales ressources exploitées dans le Vieux Rhône sud et l’étang de Beauduc. Dans un contexte de réduction des ressources halieutiques en Méditerranée, l’acquisition du site par le Conservatoire du littoral et les aménagements entrepris dans le cadre du projet LIFE+MC Salt pour retrouver un écoulement gravitaire de l’eau au sein du site des étangs et marais des salins de Camargue, constituent potentiellement une opportunité pour retrouver la fonction de nurserie pour les poissons migrateurs et favoriser les migrations entre l’hydrosystème Vaccarès et la mer. Le site abrite une importante population de Cistude d’Europe une tortue aquatique et plusieurs sites de reproduction de la Leste à grands stigmas une petite libellule rare en France. En ce qui concerne l’avifaune, 290 espèces d’oiseaux ont été observées sur le site, dont 186 sont contactées régulièrement et 104 sont occasionnelles ou accidentelles. Au moins 55 espèces se reproduisent de façon certaine, mais seulement 40 sont considérées nicheurs réguliers. L’avifaune nicheuse est caractérisée par une proportion importante d’espèces patrimoniales 27 espèces, parmi lesquelles 17 sont des espèces rares ou menacées en France et qui sont inféodées aux milieux lagunaires et littoraux. 18 espèces nicheuses sont inscrites en annexe de la Directive Oiseaux. Parmi celles-ci, 3 espèces sont classées en danger » en France le flamant rose, le Goéland railleur, et la Fauvette à lunettes. Par ailleurs, la reproduction d’un couple de Sterne caspienne sur le site en 2004 constitue l’unique cas de nidification confirmée de cette espèce en France. Depuis 2013, un enclos a été mis en place sur la pointe des Sablons. Ce périmètre de près de 5 ha a pour objectif d’apporter à l’avifaune plus particulièrement les sternes naines et gravelots à collier interrompus une zone de protection contre les dérangements. Cet enclos est délimité par des ganivelles accompagnées de panneaux de sensibilisation et d’interdiction d’accès. En mer, deux bouées rouges signalent les limites de cet espace. L’étang du Fangassier est célèbre pour accueillir une colonie nicheuse de flamants roses en France métropolitaine. A partir des années 70, un îlot a été spécialement aménagé sur l’étang, la colonie qu’il abrite a compté en moyenne 11500 couples nicheurs durant la période 2000-2009, ce qui représente en moyenne 29% des effectifs nicheurs de Méditerranée occidentale Tunisie et Algérie inclues. Après avoir connu une période d’accroissement, la population nicheuse en Camargue est actuellement stable. En 2015, le succès de reproduction du flamant rose sur l’étang du Fangassier a atteint son plus haut niveau depuis 2001, avec près de 7500 poussins à l’envol. A l’automne 2015, un nouvel îlot de 5 000 m² a été construit avec une configuration plus adaptée au maintien de niveaux d’eau suffisants pour préserver les couvées des prédateurs terrestres. Le site des anciens Salins abrite également plusieurs espèces de mammifères qui présentent un enjeu patrimonial, notamment le Lapin de garenne, le Rat des moissons, le Campagnol amphibie et les différentes espèces de pipistrelles. Des traces de Loutre d’Europe détectées dans les anciens salins en 2015 fournissent un indice supplémentaire de la recolonisation récente de la Camargue par cette espèce et suggèrent qu’elle pourrait s’installer dans le secteur des marais doux composant la partie nord du site. Problématique Un des principaux problèmes auxquels sont confrontés les Etangs et marais des salins de Camargue est la pollution des eaux. L’apport de quantités non négligeables de polluants dont une partie transite par l’hydrosystème Vaccarès a des conséquences avérées sur la contamination des réseaux trophiques, la toxicologie des sédiments, des lésions histopathologiques des anguilles, etc. Les substances polluantes proviennent directement du Rhône mais surtout des canaux de drainage agricole alentours qui transportent des polluants dont l’origine a une dominante agricole herbicides et leurs produits de dégradation. A cette contamination incontrôlée s’ajoute un apport atmosphérique local en pesticides provenant du traitement des zones agricoles riveraines et en hydrocarbures provenant des émissions d’aéropolluants du complexe pétrochimique de Fos-sur-mer. Une autre problématique prégnante sur ce secteur est l’érosion littorale croissante au sud du site, qui impose aux acteurs de la gestion du site d’intégrer l’élévation du niveau marin dans son contexte global climatique et local subsidence, diminution des apports alluviaux. Une partie des plages du golfe de Beauduc subit également l’érosion liée à la fréquentation humaine et la circulation motorisée. De plus, si la fréquentation humaine est un des facteurs de l’érosion des dunes, elle perturbe également les colonies de sternes naines nichant sur les plages. Le dérangement humain de plus en plus important a mené à la création d’un arrêté de protection de biotope incluant des zones de protection pour les herbiers à zostères dans le golfe de Beauduc et pour les colonies de sternes naines. De nombreux îlots importants pour la nidification ont disparu du fait de l’érosion, tandis que le blocage » géomorphologique résultant des aménagements a interrompu le processus naturel de formation de nouveaux îlots. Pour pallier à ce phénomène, des îlots artificiels ont été aménagés en 2014 et 2015 et permettent de maintenir la capacité d’accueil du site pour les oiseaux coloniaux nicheurs. Quant à la problématique des espèces végétales exotiques envahissantes, les griffes de sorcière, l’Herbe de la pampa, le Faux indigotier, le Séneçon en arbre, la Jussie rampante, ainsi que le Chiendent d’eau ont été répertoriés sur le site, certaines couvrant de vastes surfaces. Étangs et marais des salins de Camargue vus du ciel, exposition LITTORAL 40 ans de merveilles préservées en France » © Frédéric Larrey / Conservatoire du littoral, 2015 Gestion Dans le cadre de plusieurs actes de vente signés avec la Compagnie des Salins du Midi depuis septembre 2008, le Conservatoire du littoral s’est rendu propriétaire de 6585 ha des 8000 ha initialement prévus au protocole de vente. Le site, situé sur les communes d’Arles secteur de Salin-de-Giraud et des Saintes-Maries-de-la-Mer, est entièrement dans le périmètre du Parc naturel régional de Camargue. Il bénéficie de plusieurs types de protection et d’inventaire de son patrimoine naturel témoignant de sa grande richesse. Au niveau international, la totalité de la zone est inscrite en site RAMSAR Camargue » et en Réserve de Biosphère de Camargue Par convention du 27 mai 2011, le Conservatoire du littoral avec l’accord des communes d’Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, a confié pour une durée de 6 ans renouvelable une fois, la gestion du site des Etangs et marais des salins de Camargue aux structures suivantes Le Parc naturel régional de Camargue coordinateur La Tour du Valat La Société Nationale de Protection de la Nature SNPN Les enjeux majeurs liés à la gestion du site sont les suivants La conservation des écosystèmes dunaires et des habitats naturels plages, steppes salées… et de la faune et la flore associés. Les vastes surfaces de milieux dunaires plus de 300 ha regroupent une diversité exceptionnelle d’habitats, cependant le rivage est marqué par une érosion importante au sud et une accrétion rapide à l’ouest. La restauration des lagunes et la gestion de l’eau d’une manière générale, avec en point d’orgue la conservation des espaces de reproduction, tels que le Fangassier. Il importe de suivre la qualité de l’eau et des sédiments et d’éviter l’introduction d’eau contaminée sur le secteur du Fangassier en sensibilisant les riziculteurs et les chasseurs sur l’usage des pesticides. La reproduction des petits charadriiformes coloniaux depuis une dizaine d’années, les grosses colonies de petits charadriiformesont avaient déserté le secteur des anciens salins en lien étroit avec la perte des sites favorables à la reproduction, tels que des îlots qui ont disparu du fait de l’érosion. Le projet LIFE MC SALT a permis grâce à la création d’un îlot en 2014, le retour d’une importante colonie de laro-limicoles ayant niché avec succès en 2015 et comprenant notamment le Goéland railleur, la Mouette mélanocéphale la Sterne hansel et l’Avocette élégante. Le maintien et le renforcement des conditions d’accueil des oiseaux d’eau migrateurs et hivernants la restauration de milieux lagunaires et la reconstitution de sansouires inondées en hiver favorisent l’augmentation des stationnements d’oiseaux d’eau et notamment ceux des anatidés hivernants. La restauration des sansouires et des végétations des lagunes temporaires saumâtres le changement de gestion permet la progression de ces milieux favorables aux populations de Gravelot à collier interrompu et de Fauvette à lunettes, dont l’enjeu de conservation est important sur le site. Les marais doux permanents, mares temporaires, sansouires, pelouses et prés salés du secteur Bélugue pour ces milieux relativement peu modifiés il s’agit essentiellement d’éviter le surpâturage et de préconiser une gestion hydrologique durable des marais utilisés pour la chasse. Une meilleure intégration des usages du site en phase avec les grands objectifs du Conservatoire du littoral un plan de gestion des usages et un arrêté de biotope ont été mise en place afin de limiter les conflits entre les activités traditionnelles élevage, pêche, chasse et les activités de type sports à voile tractée kitesurf, kitebuggy, chars à voile. news ACTUALITES Voir l’ensemble de nos actualités sur les étangs et marais des salins de Camargue DOCUMENTATION Voir l’ensemble de nos documents sur les étangs et marais des salins de Camargue base documentaire Acteurs HEMERY Gaël [PNR de Camargue] ARNASSANT Stéphan [PNR de Camargue] THIBAULT Marc [Tour du Valat] POULIN Brigitte [Tour du Valat] CHEIRON Anaïs [SNPN – Réserve Nationale de Camargue] En savoir plus sur le site Page réservée du Conservatoire du littoral Page Facebook étangs et marais des salins de Camargue’ Page dédiée Life+MC Salt Page dédiée Tour du Valat C'est pas sorcierLes satellites InfosDiffusionsCastingRésuméL'équipe de C'est pas sorcier» nous emmène au CNES et chez Matra Espace à Toulouse. Avec Fred, nous découvrirons la construction d'un satellite d'observation chez Matra Espace, avant d'assister, au CNES, aux tests effectués avant son lancement. Jamy nos initiera aux lois de l'espace gravitation, mise sur orbiteGenreMagazine - ScientifiqueAnnée de sortie—AvecFrédéric Courant, Jamy Gourmaud, Sabine Quindou, Catherine Breton, Didier FraisseInfos supplémentaires—Avis des internautes 1Vous avez aimé ce programme ? Dernière mise à jour 15 vois de plus en plus de personnes utiliser ou prescrire le test du verre remplit de sel et d’eau laissé plusieurs heures dans une maison pour voir si l’on est envoûté ou rempli d’énergies né n’est pas récent ce  truc » mais cela revient en force ces derniers temps sur les réseaux sociaux et les pseudos veux bien que pour certains le collège ce soit loin, ou alors qu’ils ont peut-être été absents lors des cours de physique-chimie mais quand même, de grâce, renseignez-vous avant de raconter des bêtises vois les gens éberlués devant leur verre avec du sel qui déborde de ses parois. Rien de magique mais de la je suis là pour expliquer des phénomènes énergétiques mais preuve est là qu’il faut aussi que je vous explique des phénomènes physiques comme je l’ai fait à mon petit-frère pour son devoir de 5ème y a quelques années réalisant en miniature le phénomène des marais salants c’est grâce à ce phénomène que l’on récolte le sel que vous pouvez acheter partout par la suite. Vous avez ici même une vidéo d’un groupe scientifique qui explique en partie ce phénomène en prenant exemple avec l’eau et ses différents états de matiè le sel est repoussé sur les parois du verre ?L’eau que vous mettez dans le verre avec du sel va s’évaporer à l’air libre, c’est la transition de phase. Mais le sel lui ne s’évapore pas compte tenu de son état solide. Le sel va alors fondre dans l’eau, il change d’état. L’eau cela en va de même pour ceux qui mettent du vinaigre à la place de l’eau, cela ne fait qu’accélérer la dissolution du sel désormais chargée de sodium va, en s’évaporant grâce à un phénomène endothermique, laisser une fine couche d’humidité sur les parois du verre, c’est la décantation. Selon la forme du récipient dans ce contexte on appelle le verre une surface saunante, le phénomène sera plus ou moins rapide, en général suivant le rapport surface/volume l’évaporation est relativement plus rapide vers les bords. Le sodium contenu dans cette couche va accrocher d’autres particules de sodium pour se concentrer et ce qui induit sa cristallisation, ce qui donne l’impression que le sel a été repoussé tout en conservant sa masse comme le démontre la loi de conservation de la masse. Il y a donc une différence de concentration du sel qui lors de l’évaporation va naturellement tenter de s’équilibrer, c’est un peu comme l’effet Marangoni cliquez ici pour savoir ce qu’est que ce phénomène sur Wikipédia. Notez que la température ambiante la sublimation et la chaleur latente massique de vaporisation, la pression atmosphérique, la qualité du sel et de l'eau, ainsi que le dosage jouent un rôle conséquent dans ce phénomè le sel est différent après le test ?Parce que lors de sa recristallisation, le sodium se solidifie de sept manières différentes les sept groupes ponctuels cristallographiques, c’est ce qu’on appelle un système réticulaire un petit reportage sur le sujet des marais salant, qui vous montre en image comme ça se passe, diffusé au 20h de TF1 Pourquoi parfois change-t-il de couleur ?Toujours pendant sa recristallisation, il rejette les impuretés de l’eau et de l’air ambiant et vu qu’on ne l’a pas filtré, les impuretés sont toujours contenues dans le solide. De plus, le sel en forte concentration favorise la croissance de micro-organismes halophiles qui influencent la colorisation du sel.  Pourquoi plusieurs verres de sel posés dans la même maison le même jour provenant du même paquet de sel ne réagissent pas de la même manière ?C’est normal, les impuretés ne sont pas réparties de manière uniforme dans chaque grain de sel. De même, la température n’est pas homogène dans une pièce, des variations peuvent survenir, et il en va ainsi aussi pour les taux d’humidité, de variations de pression, le dosage de salinité, etc. Toutes ces variables soumettent la recristallisation du sel de différentes façons c’est pour cela que les réactions ne sont pas identiques d’un verre à l’autre. Évidemment, si les conditions sont similaires, les résultats dans le verre le seront plus ou moins aussi. Et inversement, si les conditions ne sont pas adéquates, il arrive aussi que rien ne se passe dans le verre.  Cliquez-ici pour tout savoir à propos des tests, des envoûtements, des désenvoûtements, des contre-envoûtements par dérivateur triangulaire et des bilans énergé pour autant bannir cette astuce des principes énergétiques ?Oui et non. Oui car il faut bannir de votre tête les interprétations idiotes vu que c’est un phénomène physique, et n’a donc aucun intérêt en détection. Par contre si vous évitez de mettre de l’eau pour ceux utilisant du vinaigre, si il a bel et bien une action sur l’énergie, il ne s’utilise pas de cette manière, qui va distiller le sel jusqu'à sa recristallisation, vous pouvez laisser des pots avec du gros sel à destination de la purification d’une pièce le sel est purifié en l’ayant chauffé au préalable 10min à feu fort sans eau. Comme vous l’aurez vu dans le petit reportage que j’ai mis plus haut, le sel passe entre des dizaines de mains pendant un ou deux ans avant d’être ne serait-ce que commercialisés. Donc le sel a déjà eut largement le temps d’absorber l’énergie et est tellement gorgée qu’il en devient inutile s´il n’est pas purifié pour absorber les énergies négatives à chaque coins des pièces du lieu d'habitation. Déposez votre sel dans chacun des coins de l’habitation évitez d’attendre trop longtemps, si c’est une première fois, changez le sel environs 3 fois dans une même journée pendant 2/3 jours afin que ce soit épuré au maximum puis enlevez le sel au bout de 4h pour le changer en faisant toutefois attention à ne pas le toucher directement avec la peau nue, c’est comme si vous ramassiez de la crotte sans gant ça vous salirait, là c’est pareil énergétiquement vous reprenez une petite partie de l'énergie recueillie par l’absorption du sel par transmission en contact direct. Évidemment, cela reste trop léger pour être bien grave. Vous pourriez vous poser la question  mais alors il en va de même pour le sel que l’on consomme dans nos habitudes alimentaires ? Il est déjà chargé énergétiquement ? » Oui en effet. Cependant ce n’est pas grave non plus car lors de la cuisson de par la température et de par son changement d’état, il perd ses charges accumulées et voit ses charges détruites, donc pas de crainte à avoir. De plus la quantité de sel dans un plat est bien trop faible pour être nocive, le corps aura tôt fait d’éliminer les charges pendant la précision supplémentaire cela ne va pas créer des murs empêchant les entités cliquez ici pour lire mon article qui explique en détail ce qu’est réellement une entité énergétique de les traverser car le champ d'absorption est assez faible et limité d’où le fait que le cercle de protection, en magie ou face à des entités moyennes ou puissantes, fait avec du sel est une légende mais pas une pratique sérieuse ;  je vous invite à vous procurer mon livre LES MÉCANISMES DE LA PRATIQUE MAGIQUE publié aux éditions Alliance Magique pour comprendre ce qu’est une pratique magique sérieuse, de plus il faut environ 100g par coin d’une pièce de 12 mètres carré en moyenne, et cela n'enlève pas non plus les charges inscrites dans la durée. C'est pareil pour les envoûtements conscients. Pour en savoir plus lisez Purification, principes et méthodes et Plantes & Encens de Purification, de Arnaud Thuly aux éditions Alliance Magique. Vous pouvez aussi vous rendre en cliquant ici sur l’espace boutique pour y acheter un Protocole de Purification basé essentiellement sur les résultats de recherches en énergé peut donc en conclure assez rapidement que cette technique n’est pas efficace en purification ni en test pour savoir si l’on est envoûté ou chargée négativement. D’autant plus que la méthodologie de test n’est pas fiable puisqu’il n’y a ni procédé de groupe contrôle, ni de mesure métrique, et seulement des interprétations biaisées par des biais cognitifs comme l’apophonie qui consiste en une distorsion d’une information que l’on attribue comme sens erroné d’un phénomène courant sans qu’il y ait de lien entre le phénomène et l’objet du LIRE même genre d’arnaque d’internet Heures Miroirs, Heures doubles, etc. les dessous de la supercherieAlors oui je sais, beaucoup ne voudrons pas entendre, alors je n’ai qu’à leur dire, regardez sur internet, ouvrez les cahiers de vos enfants, demandez à des professeurs de physique-chimie, et vous verrez qu’encore une fois vous croyez une bêtise qui salit le milieu ésotérique. Et évitez de croire de pseudo-praticiens qui se pâment d’un titre de Docteur. Ne pas confondre Docteur et Médecin, un docteur est un doctorant c’est à dire une personne ayant acquis le niveau d’étude supérieur du Doctorat, il y a tout type de doctorat, littératures, langues étrangères, philosophie… Ce qui donne par exemple des docteurs es lettres. Ce n’est pas obligatoirement un médecin. Un docteur en médecine, un médecin, peut conserver le statut de docteur acquis par diplôme même si le médecin n’est plus sous l’Ordre des médecins, ou même si ce-dernier n’a jamais exercer son métier de médecin, par contre il ne peut pas dire que son métier actuelle est praticien médical. Donc utiliser le titre pour donner l’apparence de quelqu’un de sérieux est un argument fallacieux d’autorité. Par exemple, le Dr. Luc Bodin connait très bien ce phénomène physique sur le sel de par son cursus d’études scientifiques et médicales, et pourtant il le préconise partout à tord car forcément c’est plus vendeur. Pour en savoir plus je vous laisse lire l’extrait d’un rapport de la MIVILUDES Mission Interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Vous verrez que ce n’est pas fameux…hautemagie sorcellerie verre sel eau purification envoûtement énergies négatives bêtise arnaque physique phénomène pourquoi deborde remonte lit Il y a fort fort longtemps environ 4 milliards d’années et 1h…, la Terre n’était pas encore habitée. Cependant elle était loin d’être tranquille ! Les volcans étaient continuellement en éruption. Ils rejetaient dans les airs quantité de gaz gaz carbonique, chlore, soufre… ainsi que de la vapeur d’eau. Je peux vous dire que notre planète n’était pas très accueillante à l’époque… Quelques millions d’années plus tard une centaine environ, le refroidissement de la Terre a entraîné la condensation de la vapeur d’eau. Il s’est alors mis à pleuvoir et à pleuvoir et à pleuvoir….c’était bien pire que cet été ! Des tonnes d’eau ont été déversées sur Terre, entraînant avec elles les différents gaz propulsés en l’air par les volcans. On appelle cela des pluies acides. Ces pluies, en retombant sur le sol terrien, ont grignoté » les roches. On appelle cela l’érosion. L’eau acide a ainsi ruisselé sur la Terre en fonction du relief et a créé les rivières, les fleuves, les mers et océans. Par le mécanisme d’érosion, l’eau acide s’est chargée en sels minéraux qu’elle a transportés jusqu’au réservoir final mer ou océan. Dans la mer, on retrouve différents types de sels minéraux le chlorure de sodium qui représente 77% de la totalité du sel marin et qui est le sel que tu utilises à table mais il y a également le sel de magnésium, de calcium et de potassium. Mais si l’eau de mer est salée, pourquoi les pluies ne le sont pas ? Tout simplement parce que seule l’eau s’évapore et non pas le sel. C’est cette caractéristique qui permet de récolter le sel de mer dans les marais salants. Le principe de ces marais est simple l’eau de mer est acheminée dans différents bassins de plus en plus petits lors des grandes marées. Dans le dernier bassin mesurant 20 à 100 m² de surface on laisse la petite couche d’eau de mer restante environ 5 mm d’épaisseur s’évaporer. On récupère ensuite le sel. Photo Flickr – Jean Pierre Dalbéra Quelle est la quantité de sel dans la mer ? Oula c’est une bonne question ! En moyenne on considère que la mer contient entre 33 et 37g de sel par kilogramme d’eau. Cela peut énormément varier notamment au niveau des mers fermées dans la mer Caspienne par exemple, la concentration de sel est d’environ 13 grammes par litre tandis que dans la mer Morte elle est d’environ 270 grammes par litre ! On considère que la quantité totale de sel dans les mers et océans est d’environ 10 millions de milliards de tonnes ! Pour + d’infos . Vidéo C’est pas sorcier Sel de la mer à la terre » . Expérience Comment faire pousser du sel ? » . Combien d’eau y a-t-il sur Terre ? » Auteur Vincent Giudice Dessin Stéphanie Dubut

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